L'A.O.C.
« AOC (Paris 5e): coup de coeur de Didier »
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La façade de l'AOC © Didier Chambeau
Nous étions les premiers à les découvrir il y a déjà 10 ans. Une presque « start up » du genre en ces premiers jours du XXIème siècle, fiers d’avoir déniché un cadre provincial convivial à souhait face à l’Institut du monde arabe, des murs jaunes chargées d’étagères couvertes de pots en grès ou de poêlons en cuivre … Leur ambition : un produit simple et de qualité, l’AOC portée aux nues. Jean Philippe et Sophie Lattron ont pris de l’étoffe et du gallon. La vache folle est passée par là, et les produits d’appellation contrôlée sont devenus un « must », symbole de santé et de qualité.

La salle de l'AOC © Didier Chambeau
Le décor a bougé, le carrelage est devenu parquet et les boiseries ont bien l’allure d’une table bourgeoise. Les médailles d’or des bêtes primées dans les concours agricoles sont accrochées partout. Ce n’est pas le slogan maison, mais ici « tout est bon ». Les terrines AOC sont généreusement laissées sur la table avec la confiture d’oignon. L’os à moelle rôti à la fleur de sel et au pain Paujouran, la charcuterie de chez Conquet à Laguiole, le jambon de truie des Pyrénées de Ramon Arrosagaraï, ce n’est pas seulement du sérieux, c’est également du bonheur. Poulet pattes noires de chez M. Barreau, fondante, andouillette Duval, côte de bœuf Simmenthal de Bavière, succulent et gargantuesque tartare de bœuf haché à la commande ou tartare d’onglet, boudin basque de chez Parra, comme il est convaincant cet inventaire à la Prévert.

Terrines AOC © Didier Chambeau
Comment résister aux desserts quand il s’agit d’un riz au lait, d’une crème brûlée à la vanille Bourbon, ou d’un moelleux au chocolat Valrhona qui sont tous comme on les aime. L’endroit est idéal pour un dîner de copains, incontournable pour le cousin de province monté à la capitale et qui cessera de fustiger la fraîcheur du produit de Paris qui n’est pas comme à la campagne. Jean Philippe et Sophie sont un symbole des vraies valeurs pusqu’ils n’ambiltionnent pas de chercher dans la gastronomie une créativité mais préfèrent les fondamentaux, ceux qu’on désespère de trouver et qui régalent leur monde !

Os à moelle © Didier Chambeau
Nous avions froid en avril, nous sommes entrées, par hasard. Accueil chaleureux par le chef lui même. Fabuleux ce restaurant ! Un délice d’un bout à l’autre du repas. Et ce riz au lait, succulent !
Aucun doute, restaurant, à conseiller.