Ritter Stube à l'hôtel Ritter
« Durbach: le chic du Ritter »
L’auberge © GP
Durbach est un joli bourg vigneron à une vingtaine de kilomètres de Strasbourg, comme un autre monde, avec ses vignes, ses demeures à colombage, son château. En vedette, le Ritter est sa belle auberge ancienne et moderne à la fois, qui joue la gastronomie choisie. L’hôtel, désormais contemporain, a su garder, en sa partie ancienne qui date de quatre siècles, une stube comme on les aime: boisée, sobre, chic, sans chichi. Le service sourit, l’accueil est adorable. L’été, on sert au jardin. Notamment les vins du bourg au verre, qu’ils soient signés de la vedette locale, Alexander Laible, de la coopérative, qui rassemble ici 340 ha et 220 familles de vignerons, ou encore du château de Staufenberg dominant le village.
Le service dans la stube © GP
La cuisine qui vous attend là? Du chic, du beau, du bon, du raffiné et tout à la fois de l’enraciné, qu’on assortit aux rieslings, pinots blancs ou jolis « traminers », nommés ici « clevner ». On se régale d’une splendide soupe d’escargots gratinée et persillée, d’un remarquable kougelhopf de foie gras en aigre doux et en gelée, flanqué à la fois de sa praline de foie gras enrobé de cacao croquant et de ses cerises exquisement marinées ou encore de la classique salade d’été aux girolles, ciboulette et céleri.
Kougelhopf de foie gras © GP
Soupe d’escargots © GP
Salade de girolles © GP
Les plats de résistance? Ils jouent le classique revu avec art, finesse et légèreté: ainsi le filet de féra à la nage avec ses pois chiches et ses quenelles de fromage blanc aux câpres et à la sauge ou encore l’escalope de veau viennoise – dite « la vraie de vraie » – avec pommes de terre persillées, salade et airelles.
Féra et quenelles © GP
Escalope viennoise © GP
On ajoute des desserts travaillés avec malice, comme le pain perdu avec son sabayon mousseux et sa glace mascarpone, le mille-feuille de chocolat au coulis de framboises et glace « pumpernickel » ou encore le parfait glacé au citron vert caramélisé avec sa mousse cappuccino. Le lieu se rénove, augmente ses chambres dans son aile moderne, mais sans perdre son air de belle demeure à l’ancienne.
Parfait glacé au citron © GP
Pain perdu © GP
Mille-feuille au chocolat © GP
Bref, voilà halte de charme où l’on prendrait aisément ses habitudes.
Une chambre © GP
Je partage pleinemeny, le Ritter est un établissement remarquable et son gastro « wilder Ritter » l’une des plus belles adresses de la région rhénane (Allemagne et France)
Désolé, le plus souvent je vous approuve mais là je trouve le compte rendu un peu voire très léger et avec des amalgames peu judicieux.
D’abord je tiens à dire le monde qui sépare l’usine Rebstock sans charme et sans politesse avec même une étoile de moins et la chaleureux de l’acceuil et le professionnalisme du Ritter.
On comprend pourquoi Gilbert Gress en avait fait son lieu de remise en forme de pre saison quand Strasbourg était champion et ne cirait pas les bancs des 5 eme 4 eme et 3 eme division…
Vous omettez de parler du restaurant macaron Michelin Wilder Ritter et pour moi il ne devrait pas s’arrêter là. Un sommelier hors paire qui vous trouve en quelques minutes des vins exceptionnels qu’on lui impose de déterminer dans les producteurs locaux Durbach uniquement … Pari relevé en blanc comme en rouge. N’oublions pas le gibier(chevreuil) à la cuisson parfaite, un repas d’exception, 5 plats et un service d’une chaleur humaine mais restée respectueuse….
(Pas les paysannes du Rebstock et ses réceptionnistes y compris leur mentor patronal sans charme ni classe.)
Mention spéciale pour le Spa, les soins et la zone welness fitness….
Le lendemain matin, le buffet de petit déjeuner, avec ses pan cakes fait minutes (avec myrtilles ou pas…) vous confirme que votre repas du soir n’était pas un mirage…. Oui même le petit déjeuner est top et il n’est pas servi dans un espace façon colonie de vacance comme au Rebstock…