Paris-London

L’accueil © GP

Vite fait, avant de quitter – vraiment – Paris et de gagner – dans un premier temps – ma chère Alsace, un burger au Paris-London et zou! Le lieu drôle, vif, pratique, imaginé par Thierry Bourdoncle, qui possède une trentaine d’établissements dans Paris et a repris récemment Sénéquier à St Tropez,  avec partition gourmande orchestrée de loin par ce vieux briscard robuchonien de Maurice Guillouet, que l’on connut ici au Ritz, charme sans mal.

Bacon cheeseburger © GP

J’ai vu d’abord, je l’avoue, le côté pratique:  la ligne 7 qui mène en clin d’oeil à la Gare de l’Est se prend aisément à Chaussée d’Antin. Bref, arrivé ici à 12h15, parti une heure plus tard, je serai fin prêt – en avance! – pour le Paris-Saverne de 13h55 (qui relie les parages d’Alsace en 1h55). Le décor d’ici qui fait des clins d’oeil au métro avec ses carrelages en noir et blanc est réussi, l’atmosphère… parisienne, le service sourit et le chariot de pâtisseries a du coffre. Et si le style maison est également un brin new yorkais plaît sans mal aux petits comme aux grands.

Chariot de pâtisseries © GP

Oeufs Benedict, bar et haricots (celui de mon voisin avait l’air  très correct), bacon cheese burger, avec sa viande (Charolais) savoureuse et bien cuite, plus  bacon craquant, cheddar fondue, oignons itou, mayo et frites font simplement plaisir. La tarte au citron a du peps. Seule la bière Kronenbourg servie à la pression est mal tirée (sans faux col!), mais on est à Paris… qu’on s’apprête à quitter et on est prêt à tout pardonner.

Bar et haricots verts © GP