Zollstock

Francine et Jean-Louis Fetter © GP

Voilà le genre d’endroit qu’on a envie de recommander à ses amis chers. Je dois l’adresse à Georges Schmitt du Soldat de l’An II qui vient ici se détendre, se souvenir de la cuisine de sa grand-mère et oublier l’ambiance d’une table étoilée. Ici, à 640 mètres d’altitude face aux Vosges et au Rocher de Dabo, l’ambiance est bonhomme. Le Zollstock? Cela peut être le point de douane – lors de la Révolution-, ou le mètre du charpentier. Les randonneurs, les fous de vélo ou de moto sont ici chez eux. Les Fetter tiennent cette auberge depuis trois générations.

Hors d’oeuvre Zollstock © GP

Médaillon de veau aux chanterelles © GP

Escalope viennoise © GP

Accompagnement © GP

Francine, native de Sélestat, et Jean-Louis, 3e du nom ici même, vous y accueillent avec gentillesse, tandis le sage Stéphane Gio cuisine avec sérieux. Ce qui vous attend là? Du simple, du frais, du vrai, du généreux, le grand hors d’oeuvre dit Zollstock tarifé 7,50 € avec presskopf, crudités, charcuteries qui peut aisément convenir pour deux, la terrine de campagne, le thon mayonnaise bien relevé avec oeuf mayo, la bouchée à la reine (à 7,50 €, elle aussi!), l’escalope de veau viennoise, fine, tendre et craquante, le cordon bleu en plusieurs versions ou le médaillon de veau aux chanterelles.

Coupe Zollstock © GP

On ajoute la truite aux amandes, les accompagnements pantagruéliques (frites, petits pois, spaëtzle, pommes dauphines), les vins bien choisis (comme le pinot noir de Mosbach à Marlenheim fruité comme l’onde) et les coupes glacées (comme la Zollstock aux cerises et kirsch et exquise). On oublie au passage la terrasse près des montagnes, le service prévenant, la bonne humeur communicative, les menus donnés. Voilà du bonheur pour tous.

Georges Schmitt et Francine Fetter © GP