Le Pot Beaujolais
« Lille: mon pote le Cht’i de Sintra »
Antoine, Lionel & GP © Maurice Rougemont
Ce matin, je vous écris de Lille. Je suis chez Lionel Rodrigues, non loin de la gare centrale (celle de Lille/Flandres), en compagnie d’Antoine Proye de l’Huîtrière. Natif de Sintra (Portugal), que chanta Morand (relire « le Prisonnier de Sintra »), lillois depuis deux décennies, mais roulant toujours les « r » à la portugaise, avec lenteur, dans un débit fracassant, le gars Lionel est proprement intarissable sur son métier, les valeurs du beaujolais et de la cuisine rhône-alpine comparées à celles du Nord. Ce moulin à paroles a le charme convainquant.
On aime, dans son « Pot Beaujolais », l’ambiance de bouchon comme avant, le décor étriqué avec faïences et boiseries, le zinc où l’on disserte à plaisir sur le st véran de Larochette ou le morgon de Lapierre, sans omettre de sacrifier aux lyonnaiseries de service. Salade du gnafron, œuf en meurette, tourte de boudin aux oignons, andouillette sauce moutarde, pied de porc pané, petit salé aux lentilles ou île flottante au caramel ont du répondant. Et les charcuteries de la maison Bobosse à St Jean d’Ardières se grignotent sans mal à l’apéro.
Que dire rien , acceuil ****** la cuisine il ya longtemps que je n’avais pas manger de pied de porc comme celui-la ****** le prix ********* l’equipe et le chef merci a vous tous pour cet exellent déjeuner avec mon épouse , belle maman
un moment de bonheur a votre table MONSIEUR
Respectueusement votre
Paul
A bientot pour la tête de veau
En cette semaine de beaujolais nouveau, il y a peu d’endroits où en profiter sans torturer le palais et le foie : c’est au pot beaujolais, et les vins neufs y ont du goût (le chenas ou le régnié servis par son vigneron, invité annuel), au moins autant que le menu d’occasion sans parler de l’ambiance (c’est leur nouvel an !!!).
Un grand bravo (et une bise) à Lionel et son équipe.