Le Bistrot de la Cathédrale
« Lionel, pélerin chartrain »
Lionel Couasnon & GP, face au zinc et au pâté chartrain, quincy en main © Maurice Rougemont
Il y a ceux qui y viennent à genoux, durant la Pentecôte, ceux qui récitent Péguy toute l’année, s’extasient sur la cathédrale, ses pointes vertigineuses, ses arcs boutants gothiques, ses lumières la nuit, ses vitraux, ses gargouilles. Il y a ceux qui la contemplent d’en face. En prenant place au Bistrot de la Cathédrale, le bien nommé. Le lieu appartient aux Jallerat du Grand Monarque, est géré avec bonhomie par Lionel Couasnon qu’on connut jadis face au marché de Chartres.
Là, au pied de la cathédrale, le gars Lionel rayonne. Il est le gendre de Patrice Dard, qui est lui même le fils de Frédéric D., alias San A, et il raconte ses vins de coeur comme personne. Un quincy de chez Aujard, un chinon de derrière les fagots, un saumur champigny pourvu d’une belle matière lui tirent des larmes d’émotion. Le lieu est petitrenaldien, péricolegassien plus qu’il n’est permis. Sans chichi, ni simplisme, ni formica.
L’arrière-salle est chic, moderne, tendance, la terrasse face au parvis est une aubaine aux beaux jours. Le jeune Christophe Payet, qui joue le régionalisme sans oeillère, mitonne là un pâté de Chartres au foie gras avec sa confiture d’oignons au vin rouge à fondre, un œuf poché florentine sans esbroufe, une poule au pot « Henry IV » qui pourrait être navarraise, un soufflé glacé au Grand Marnier comme l’aime Anne Caron et une madeleine de Proust à verser une larme de nostalgie heureuse. C’est là une maison simple, c’est là une auberge/café/comptoir juste comme on l’aime.
Bonjour Cher Mr Pudlowski,
Je pense qu’il est urgent de revenir gouter la cuisine de cet établissement.
J’y suis allé après la lecture de votre critique.
« Le lieu est petitrenaldien, péricolegassien plus qu’il n’est pas permis. Sans chichi, ni simplisme, ni formica. » Les mots ont un sens et les références cités induisent les choix de vos lecteurs…
Oups ratés et re-oups.
Alors non, je n’ai aucun intérêt à dézinguer gratuitement un restaurant, sauf quand l’opération ne le fut pas pour mes deniers.
C’était tout simplement mauvais…, et pardon mais le coté « épicurien » et « douce france » est depuis longtemps délaissé pour une entreprise somme toute bien plus mercantile et loin de tout régionalisme ou traditionalisme .
En bref et lapidaire
Accueil glacial tout comme la salle.
Plats sans saveurs, dois-je ici parler de la poule au pot que vous avez qualifié de « presque navarraise » ? A moins qu’elle se fasse à l’eau ?
Sur la carte des vins, nous sommes loin du compte, Mr Petit- Renaud n’y trouvera pas le sien à coup sur.
Voilà nous sommes déçus par le restaurant et ce qui nous y a poussé.
Bien à vous
Dominique
très jolie maison. les frites maison font vraiment plaisir et accompagnent avec bonheur l’andouillette et son excellente crème à la moutarde ! une vraie bonne pioche pour un 1er novembre.