La Messardière
« St Tropez: la nouvelle donne de la Messardière »
Nouvelle donne dans ce beau château néo-Renaissance avec sa vaste terrasse avec vue sur les pinèdes alentour, la côte et la mer : le jeune David Millet, ancien des Airelles à Courchevel, passé chez Gagnaire, donne son coup de patte léger et finaud à la demeure. On vient ici pour les repas malicieux en terrasse – avec un joli menu à 60 € qui peut débuter avec une exquise fleur de courgette en beignet farci de cèpe, roquette et fromage blanc, poursuivre avec une dorade au jus de bouillabaisse, s’achever sur un soufflé au chocolat avec sa crème glacée vanille.
Comme céder aux dînettes du soir qui joue l’inspiration du moment, lié aux traditions de la Provence en majesté. La courgette violon avec son risotto Acquarello et son fritot de rouget vendange à l’écume de truffe d’été au vieux parmesan, comme le dos de saint-pierre juste saisi avec ses légumes d’été et son bouillon corsé de homard aux légumes de l’arrière-pays ne manquent ni de cœur ni d’esprit. Il y aussi le suprême de volaille des Landes contisé à l’estragon avec groseilles blanches, salade chaude de cœur de romaine et pomme fondante plus jus tranché à la graine de moutarde et gingembre qui indique de cet Annécyen, formé jadis à l’Abbaye à Talloires a tout pigé de l’esprit de la Riviera façon Ducasse.
Les desserts ont de la tenue, et le lingot de fromage blanc à l’hibiscus avec son cannelloni de vodka, sa cerise « d’amour » sucrée et confite plus sa jolie glace Amarena en sont un bel exemple. Belle carte des vins, avec des idées de Provence de toutes les couleurs : comme le rosé Bertaud-Beliaud Herculéa et le bandol rouge du château Vannières. Service jeune et enthousiaste.
Je repose un avis ayant été invité la semaine dernière par la Messardière en compensation du fiasco précédent.
Gros changement: équipe pro différente et attentionné. Tout fût parfait de l’apéritif au dessert. Un excellent point pour l’assortiment d’entrées avec en particulier un tartare de dorades, une salade niçoise revisitée, des petits farcis vraiment excellents. Idem pour la sole pour 2 avec un beurre blanc exceptionnel parfaitement monté et léger ! On conclut donc vraiment à l’accident, et nous les remercions pour leur élégante invitation. Et on se dit à l’année prochaine!
Après une reprise réussie par Stéphane Courbit (magnifique rénovation) et également une belle réussite de l’auberge des Maures transplantée l’année dernière, cette année est catastrophique. Carte au prix d’un palace (170 euros la sole pour 2), passe encore, mais dimanche soir dernier sur une table de 8 , 4 n’ont pas dînés!!!! Incapable d’envoyer 2 soles, la première est arrivée froide et pleine d’arrêtes,45 minutes après que les 4 autres aient finis de dîner… nous ne verrons jamais la seconde sole!!! Vin rouge posé sur la table non débouché à 27. Degrés, et vu l’incident le sommelier fait encore de l’humour en nous proposant des cacahuètes à la place des soles. Manager totalement incompétent qui nous indique que l’addition est pour lui…encore heureux !!!! Et nous offre quelques desserts en lot de consolation ! Bref fuyez chers amis, c’est la première fois que je sors d’un restaurant sans avoir diné! Même dans la pire des gargotes ! Mais la c’est gargote Palace!!!