Yoshi à l'hôtel Métropole
« Yoshi (Monaco): le Japon version Robuchon »
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Takéo Yamasaki © GP
C’est la table nippone de l’hôtel Métropole, mise en place par Joël Robuchon, fou du Japon, qui fait servir là, à deux pas de sa propre table, la cuisine qu’il aime. Légère, fine, savoureuse, précise, sans chichis, ni falbalas, mitonnée sous l’égide du maestro Takéo Yamasaki. On peut s’y contenter d’un bento à moins de 30 € au déjeuner ou céder à la grande fête gourmande du soir, dans une atmosphère zen et pénombreuse.
Chozen Azami © GP
Il y a un beau jardin japonais reposant derrière la vitrée, le cadre laqué, les sushimen qui exercent en labo ouvert et ces mets délicats et fins qui ont nom shaké (ventrèche de saumon au caviar à la feuille d’or), ebi shinjo (boulette de crevettes au riz et kombu). Plus l’artichaut mariné finement au daikon (Chozen Azami), relevé de quelques lamelles de truffes d’été.
Sashimis GP
Le black cod sauce miso est pimenté d’un rien de moutarde japonaise, les sashimis pourvu de deux sauces, ponzu et soja. Les produits de première qualité et de fraîcheur sans faille. Et, in fine, le granité au saké avec son espuma (chaude) de fruits exotiques et gingembre et ses dés de mangue fait une issue d’une grande délicatesse.
Ebi Shinjo © GP
