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Renée Richard

« Lyon: le fromage, c’est Renée Richard »

Article du 3 juin 2013
Renée Richard © Maurice Rougemont

Renée Richard © Maurice Rougemont

Elle règne toujours aux halles sur son bel étal fromager, presque discret, eût égard à sa notoriété. Renée Richard (fille), qui a repris l’étal de maman, est bien la reine du saint-marcellin crémeux, des chèvres du mâconnais, du vacherin, comme du morbier, du  laguiole, comme du salers. Son saint-nectaire fermier, joliment terreux et noiseté, avec ce goût d’herbe fraîche, celui de l’estive d’Auvergne côté Cantal, est une merveille. Son comté est légendaire et son beaufort d’alpage est à se pâmer. Bref, pas de haltes aux halles de Lyon, sans une bise (fromagère) à Renée…

Renée Richard

Halles de Lyon Part-Dieu, 102, cours Lafayette
69003 Lyon
Tél. 04 78 62 30 78
Horaires : 7h30-13h, 15h-19h (weekend: 7h-19h)
Fermeture hebdo. : Lundi, mercredi après-midi, dimanche après-midi

A propos de cet article

Publié le 3 juin 2013 par

Renée Richard” : 2 avis

  • dood kroywen

    à propos des car de touristes qui débarquent aux halles.
    Ce que je déplore, ce n’est pas que des touristes viennent aux halles. C’est que leurs guides sont incompétents en matière de gastronomie. Ils doivent se dire que ce n’est pas la peine d’en rajouter, que les étals parlent d’eux même.
    Eh bien je dis non. Justement. Il faut raconter les produits, il faut réveiller la gourmandise de ces visiteurs d’un jour.
    Le souvenir qu’ils garderont des halles ? La lumière et les prix ….
    J’ai oublié de préciser qu’aux halles, les marchands de légumes, fruits et autres verdures, s’en sont allé, remplacé par … Cerises et Potirons. Tout serait dit ?
    Je vais retourner au marché de Sarlat, de Cahors ou de Toulouse, tiens !!!
    Bisou
    dood kroywen

    PS : un (très) bon Fromager tout près des halles ? Didier Lassagne, rue tête d’or. M.O.F et chez qui les Bourgeoises du 6ème achètent leur fromage et le remballent dans les papiers d’emballages de certains marchands des halles pour satisfaire aux exigences belle-famillesques dominicale. C’est du vécu. C’est pathétique. Et tant mieux pour Mr Lassagne 🙂

  • dood kroywen

    Aaaah ! Les halles de Lyon. Rebaptisées Les Halles Paul Bocuse, … no comment (bien que grand respect pour Mr Bocuse) !
    J’habite à quelques mètres des halles. Il y a 20 ans, lorsque j’y suis allé pour la première fois, débarquant de mon Périgord, j’ai eu envie d’y planter ma tente. Pour chaque jour me réjouir de ces produits que l’on y trouvait. Il y a une petite douzaine d’années, j’ai commencé à m’étonner de certains changements, des « ateliers-étals » disparaissaient, des boutiques les remplaçaient. Aujourd’hui les Halles de Lyon sont bondées de touristes arrivant par car. Par plus tard que ce matin repartant après quelques achats, j’ai assisté, médusé, à ceci :
    une file d’attente d’une vingtaine de personnes, des anglais, devant le Fer à cheval, un comptoir sympa et simple, où les clients habitués des halles ainsi que les employés des marchand locaux viennent prendre un petit café ou un verre de blanc. Point barre. En attendant de musarder devant les présentoirs, ou lors d’une pause. Je me suis dit : « tiens c’est drôle de voir des gens en rang d’oignons pour boire un café ou un verre de vin ou encore un jus de fruit ». Que nenni ma bonne dame. Ces gens faisaient la queue pour ….des hot-dog. Oui, au fer à cheval ils font du …sandwiche et du hot-dog, de l’oeuf dur ….. Rien d’anormal dans un bar.
    Mais on est aux halles que diable !!!
    La guide touristique du groupe en question faisait des efforts, dans un anglais très approximatif, pour expliquer au serveur ce que ces gens voulaient ou ne voulaient pas dans leur hod-dog. Une rondelle de tomate, un peu de fromage, pas de moutarde …
    On fait 1000 bornes pour venir aux halles de Lyon et on se paie … un hot-dog.
    Il y a du pain frais. Il y a Colette, Gast, Bobosse, des charcuteries où l’on peut acheter une ou deux tranches de jambon, je dis bien du jambon, pas du herta. Quelques tranches de saucisson. Il y a Mons, Martinet, chez qui les fromages de chèvre vous appellent. Bref de quoi faire du sandwich qui se tient quoi !!! Et que l’on peut justment manger avec un petit verre de blanc ou de rouge …pris au Fer à cheval.
    Ben non, la queue devant le fer à cheval pour vingt hot-dog. Les serveurs, voyant l’aubaine, s’y sont mis à deux. Résultat, au bout de dix minutes, j’ai cessé d’attendre mon café et je suis parti, un sourire dépité au coin des lèvres.
    C’est devenu çà, les halles de Lyon.
    Il reste bien sûr des enseignes de qualités, mais tous les 6 mois il y a du nouveau et pas forcément en bien, foi de gastronome, cuisinier passionné de produits, plus que de « recettes ».
    Il y a plus de restaurants et de boutiques hors de prix, avec des vendeurs aussi gastronomes que je suis écrivain, que de marchands de bons produits et c’est triste. Oui ! Triste.
    Quand aux prix, c’est carrément du délire sur la plupart des étals.
    L’éclairage des vitrines et présentoirs est plus étudié (surtout en boucherie) que la qualité des produits. Seuls trois ou quatre irréductibles tiennent le coup.
    Les quantités industrielles de produits sur certains stands (je ne nomme personne de peur que la mafia des halles ne me trouve et ne me transforme en andouillette 🙂 , me font douter de leur qualité.
    Lors d’un de vos articles vous parlez de la mère Richard (fille). Connaissez-vous les autres ?
    Avec respect pour Mme Richard. Ce que je veux dire c’est que ce sont toujours les mêmes qui sont cités. Certains jeunes artisans des halles méritent que l’on parle d’eux sur des blog faisant autorité.
    C’est dit.
    Allez salut maint’nant.
    dood kroywen

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Renée Richard