Gaya, par Pierre Gagnaire
« Gaya par Gagnaire, l’hommage à la mer (Paris 7e) »
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La salle du Gaya © GP
J’ai oublié, l’autre jour, en évoquant les tables du carrefour Bac et ses perles gourmandes, de vous parler de Gaya. Tout-Paris, à commencer par BHL et les siens, qui y viennent en voisin, viennent y goûter des mets marins raffinés délivrés par une équipe efficace et complice.
Le bonheur? Il peut être au bar, avec ce que Pierre Gagnaire nomme « la pêche modeste ». Le bortsch d’été, avec espadon, quenelle de rumsteack, pain noir, crème épaisse, l’anchois frais à la basquaise avec sa royale de poivrons rouges et ses couteaux, le pavé de cabillaud rôti avec sa brandade de chou fleur, ses pousses d’épinards.

Le bar © GP
Il y a, bien sûr, « la marée noble », le rouget et encornets aux olives noires, avec sa soubressade de cocos de Paimpol, ou ces « insolites » comme les sardines grillées puis laquées, crues aux fines herbes, sur toast Melba. On n’en finit jamais avec Pierre Gagnaire, mais je dois vous laisser. On m’attend présentement au marché de Mont de Marsan.