Yann Queffelec aime la Bretagne
Aber(s), Ankou, Brest, Bugaled Breizh, Furic, Gauguin ou Sérusier (parmi tant d’autres peintres), Phares ou Ouessant, Saints et Vieux Gréements: la Bretagne, les Bretagnes de Yann Queffélec ressemblent à des romans, des contes, des légendes, des récits, des poèmes, des condensés d’émotion.
Dans son dico amoureux, tant attendu, par son éditeur, comme par ses lecteurs, les entrées se suivent, s’enchaînent se répondent. La dernière phrase de l’une est la première de l’autre. Normandie voisine avec Musique, Paix avec Paquebot. Il y a Eric Tabarly et Jacques Prévert – grâce à qui il pleut toujours rue de Siam -, Bernard Giraudeau ou même Jean-Christophe Ruffin, si on a perdu en route « l’amiral » Kersauzon.
La Bretagne de Yann est partiale. Mais non partielle. Elle est un monde, elle est univers, comme dit Saint-Pol Roux. Elle chante, festoie, sans oublier de manger autant que de bien boire, et surtout de s’émouvoir.
Voilà, en près de 800 pages, un vaste chant d’amour à un pays fétiche, druidique, ensorceleur, synonyme de terre dans la mer, de pêche et de grand vent, de houle et de passion.
Dictionnaire Amoureux de la Bretagne, de Yann Queffélec (Plon, 798 pages, 25 €).
J’étais emballé par les commentaires et les critiques, j’ai acheté le livre MAIS je n’ai pu aller au delà du chapitre III. En effet je ne supporte pas un auteur qui commence tous ses chapitres par des citations en breton sans les traduire. J’estime que 1. c’est mépriser ses lecteurs et que 2. ça ne vaut pas la peine de le lire si je ne comprends pas ses intentions.
On vient de m’apporter ce livre, une amie qui me sachant bretonne espérait que je pourrais traduire les en-têtes des chapitres !! Je ne peux pas, mais je suis frustrée, où peut-on trouver les traductions ? Dommage qu’elles ne soient pas dans le livre.
Merci de m’aider.
Kenavo. Annick