Il Ristorante au Bulgari

Alain Ducasse, Sylvain Ercoli, Robin Pepin © Maurice Rougemont

C’est « la » table italienne du moment, un peu secrète, installée au sous-sol du Bulgari, comme l’affectionnent les Anglais. Le service est multilingue et multinations, la direction française, avec une vieille connaissance, nommée Sylvain Ercoli, qu’on connut il y a longtemps, au Martinez à Cannes ou au Byblos à St Tropez, mais aussi il y a peu au Royal-Monceau, où Roberto Rispoli fut le cuisinier étranger du Pudlo 2012. Ce qui augure de bien bonnes choses. En cuisine, Robin Pepin, anglo-écossais, fou d’Italie, passé comme Rispoli, à l’Andana supervisée par Alain Ducasse en Toscane. De fait , c’est ce dernier qui conseille, officieusement au moins, le fin du fin des choses.

On l’a croisé ce jour, où, en compagnie d’Ercoli et des actionnaires, très impliqués, de l’hôtel, alors qu’il goûtait les plats du moment. On ne va pas tout citer. Mais sachez que la soupe de pois chiches avec ricotta et pancetta croquante, la salade de tripes au pesto d’herbes et pecorino, les orrechiette aux brocolis, le risotto à la milanaise, les exquises trofie au pesto à la génoise, la morue à la livournaise ou encore la brandade montée (« mantecato ») à la fine crème d’ail, les crostini au foie de veau, fenouil et endives, la piccata de veau à la milanaise ou encore le filet de boeuf à la polenta avec son jus de romarin valent tous l’applaudissement.

Plats © Maurice Rougemont

Joli tiramisu à partager, gianduiotto au chocolat et au citron ou encore baba au limoncello, sans omettre les divines glaces citron ou mascarpone  donnent envie de partir quelque part en vacances au soleil entre la côte Ligure et Amalfi. Belle carte de vins avec toute l’Italie en ligne de mire (dont les super-toscans, tels le Ca Marcanda des Gaja en Maremne ou le Siere Nuove d’Ornellaia dans les Bolgheri).