L'Epicure
« Versailles: gentil Epicure »
Romain Parisot et Alexandre Carrère © Maurice Rougemont
Une maison discrète, une cuisine alerte, un accueil gentillet: c’est l’Epicure, l’une des neuves maisons versaillaises du quartier St Louis. Alexandre Carrère, l’homme de salle, et Romain Parisot, le chef, l’un passé dans le groupe Flo et au River Café d’Issy les Moulineaux, l’autre à la Fermette Marboeuf près des Champs-Elysées ont repris, face à la cathédrale, cette table sans emphase sise dans une ancienne boucherie. La façade a gardé son caractère d’avant, le cadre – s’il peut apparaitre cosy – est un tantinet anodin – ce fut jadis un restaurant du Sud Ouest.
La cuisine, elle, suit le marché, se propose au travers de trois menus pondérés et d’une formule menu-carte à tiroirs qui a ses amateurs. Risotto crémeux aux queues d’écrevisses et petit pois frais, pavé de cabillaud et fondue de poireaux à la coppa ou ris de veau poêlée et fricassée forestière sont sans épate. Les desserts, eux, ont belle mine. Gratin de fruits à la violette et crème brûlée aux éclats de praline rose font envie.
Nous arrivons à 19h30 précises comme demandé dans notre réservation web sur lafourchette.com, pour fêter nos 44 ans de mariage.
Nous sommes les premiers dans la salle, le gérant Carrère nous indique notre table réservée.
Avant de nous asseoir, nous lui posons une question : « pouvons-nous laisser notre voiture garée sur la grand’ place publique voisine ? »
Réponse immédiate et très sèche, sans autre explication : « je vous demande d’enlever votre voiture car c’est interdit ». Un peu interloqués par le ton rogue, comminatoire et le manque de précisions, nous nous exécutons néanmoins immédiatement et revenons tranquillement au restaurant 5 minutes plus tard.
Nous nous installons à la table indiquée, et après 2 questions bien banales de notre part, du genre «où puis-je accrocher mon imperméable ?», ce gérant prend la mouche, refuse de nous servir et nous intime l’ordre de partir. Autrement dit, il nous vire.
Il annule ensuite lui-même notre réservation à 19h46 sur le site de lafourchette.com afin de nous empêcher de donner un avis négatif sur son restaurant, comme il a l’habitude de le faire (cf les commentaires de nombreux internautes). Son comportement est inqualifiable, c’est un goujat, sans doute malade psychologiquement, une brebis galeuse qui n’a rien à faire dans la restauration, en contact avec des clients.
Il y a 1 an, nous avions apprécié la bonne cuisine de ce restaurant. Le 09/08, nous souhaitions fêter nos 5 ans dans ce restaurant, je réserve sur la Fourchette le 07/08 et je précise honnêtement dans la demande particulière qu’il y a une poussette cosy avec un bébé très calme. Je reçois un mail de confirmation automatique comme quoi ils ont bien pris en compte ma réservation. Le lendemain, je reçois un appel (du gérant?) qui me dit: « Je vous appelle car votre réservation ne va pas être possible car il y a un petit problème » mais il ne m’a pas précisé ce que c’était. Le petit problème était sûrement la poussette et/ou notre bébé. J’essaie de le rappeler pour savoir mais en vain. Répondeur. Puis le 08/08, je reçois un mail de la Fourchette « Nous avons bien pris en compte votre annulation de réservation pour le restaurant l’Epicure ». Le (gérant?) avait annulé à ma place sans même m’en parler. Quelle incorrection de sa part!!! C’est illégal de refuser des clients avec leurs enfants. C’est un refus de vente. Ce qui m’a fait le plus rire, c’est que les chiens et les gayfriendly (je précise que je n’ai rien contre eux) sont les bienvenues mais pas les enfants. Je me demande si les personnes handicapées sont acceptées. Je ne suis pas étonnée du manque de savoir-vivre du gérant (précédents commentaires). Dommage car leur cuisine est bonne.
Nous refuser avec une poussette est illégal selon le code pénal l225-1.
Vous êtes refoulé(e) à votre arrivée au restaurant parce que vous débarquez avec des enfants, des poussettes …C’est illégal car ce n’est pas un motif légitime en vertu de l’article L 225-1 du code pénal. « Les seuls motifs légitimes de refus sont par exemple : un comportement déplacé ou dangereux, un refus de respecter certaines normes de sécurité et d’hygiène (ivresse, fumeur…)Par contre, le restaurateur a le droit de facturer un couvert même si l’enfant ne consommera pas dans le restaurant (un bébé par exemple). Le prix du couvert doit être clairement affiché
Un restaurant à la carte alléchante, certes, mais un gérant instable psychologiquement, agressif et violent, qui s’en est violemment et brusquement pris à nous, alors que nous demandions un léger aménagement de menu pour une personne, malade, de la tablée. Nous avons déguerpi sous les menaces, les tutoiements et les insultes du gérant.
Une honte que ce restaurant. Comme l’a déjà écrit un internaute, le Mépris eût été un nom ô combien plus approprié.