Le White au Cheval Blanc

C’est la table à la fois gourmande et relaxe du Cheval Blanc, signé Yannick Alléno, dirigée sur place par l’excellent Christian Moine qu’on connut jadis au Montparnasse 25 à Paris et qui veille là sur une carte éclectique, savante et simple à la fois, qui a soin de plaire à tous et qui y parvient sans mal. Le jeune personnel de salle a le sourire, la déco est boisée, moderne, sans excès, chaleureuse avec douceur, la carte des vins pleine de jolies ressources, du chignin-bergeron d’Adrien Berlioz au Petit Cheval 1998 qui a des allures de vin signature, avec ses notes somptueuses de sous-bois, de cuir et de truffe noire.

La  cuisine cligne de l’oeil vers la Savoie avec ses réinterprétations malignes de la tariflette, de la raclette – en terrine de pommes de terre-, sans omettre le risotto de crozets et la tarte flambée aux truffes. On taquine ici la salade César comme le homard avec ses légumes en jardinière, la féra à la grenobloise, c’est à dire aux câpres et l’Italie en vogue (jolie burrata, fringant vitello tonnato). En issue, on se régale d’un saint-honoré à la belle chantilly vanillée, d’un soufflé chaud au génepi et d’une fabuleuse tarte aux myrtilles.

Une brasserie? Mais la plus chic du monde…