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Richer

« Richer (Paris 9e): c’est ici que ça se passe… »

Article du 4 mars 2013
Charles Compagnon © GP

Charles Compagnon © GP

Richer, c’est une rue, où il y avait jadis plus de fourreurs, de casquetiers, de tailleurs ou de traiteurs cashers que de restaurants tendance. Mais tout a bougé. Il y a l’Office, qui donne le ton, comme le Jardinier, Kiku et, dans l’immédiate proximité, a récente Régalade Conservatoire ou encore La Cop Latte Cisternino, sans omettre Albion qui donne le ton d’un neuf quartier gourmand. En citer, c’est en oublier. Le « spot » du moment: Richer, tout simplement. Ce café d’angle, entre la rue du Faubourg Poissonnière et le 2 rue Richer est signé, griffé, estampillé Charles Compagnon, qui n’a pas son pareil pour trouver des produits, des vins et … des chefs de talent à l’Office.

Carpaccio de daurade © GP

Carpaccio de daurade © GP

Avec lui, ça  bouge et c’est toujours bon. Au Richer, il y a deux anciens commis du Ritz, plus Alexandre Giesbert, que nous avions évoqué au Green Pizz – il a travaillé notamment au Vernet époque Briffard, après Gagnaire et avant Etchebest. La maison est ouverte de 8h à 1h du matin, tous les jours, fait café, bar à vin, lieu de rencontre et restau fort sérieux. Elle ne prend pas de résa, joue la déco brut de brut, non sans charme déglingue. Il y a le grand comptoir, la cuisine en fond presque apparente, les canapés en cuir, les chaises high tech, plus un petit monde gourmand, jeune, vite complice. Bref, il y a là un ton.

Crème Dubarry © GP

Crème Dubarry © GP

Et le talent éclate dans les assiettes servies aux heures des repas. Ainsi la hure de cochon avec ses radis en pickles et sa gribiche, la crème Dubarry aux moules de bouchot en tempura, le carpaccio de daurade avec noix, moutarde, violette, raifort, les belles saint jacques de pleine saison avec embeurrée de choux, pomelos thaï, émulsion de citron confit, plus le quasi de veau avec ses cannellonis farcis aux champignons et châtaignes. Bref des mets toniques, modernes, mais sans prise de tête, pleins de goût et de saveurs entrainantes.

Saint-jacques à l'embeurrée de choux © GP

Saint-jacques à l’embeurrée de choux © GP

Les desserts (crème prise au citron, avec financier pistache, perle du Japon et menthe, ou pain de Gênes et poires pochées au vin épicé plus lamelles de pommes Granny) sont de ton. Les vins sont choisis avec science et la syrah de François Villard, l’Appel des Sereines, vaut le lever du coude. Bref, la maison fait le plein depuis son ouverture. On comprend pourquoi… Tapas et sandwiches sont servis là à toute heure.

Pain de Gênes, poire pochée au vin épicé © GP

Pain de Gênes, poires pochées au vin épicé © GP

Richer

2, rue Richer
Paris 9e
Tél. Pas de téléphone
Carte : 30-40 €
Horaires : 8h-1h
Fermeture hebdo. : Ouvert tous les jours
Métro(s) proche(s) : Poissonnière, Bonne-Nouvelle

Richer” : 1 avis

  • Foucart

    Quelle déception après avoir découvert ce restaurant il y a qql années et ou l impression fut bonne

    commençons par le moins pire une cuisine avec des intitulés longs comme le bras mais aux gout impersonnels, aux portions chichiteuses et sans réelle personnalité ( quel emballement pour d insipides poireaux vinaigrette !!)
    le cadre est sympa même si les luminaires ultra tendances

    maintenant le pire ; le service en globalité, des hispters dune suffisance et d un manque de professionnalisme à son apogée il a été quasi impossible de leur décrocher un sourire, de leur faire resservir le vin , il semblerait aussi que le simple fait de demander si l entrée ou le plat vous a convenu ne rentre pas dans les standards de la boboitude parisienne les plats sont arrivés aussi vite qu au mc do ( au moins au mc do , on vous les sert en souriant ), on vous les débarrasse alors que l assiette n est pas terminée et l addition est prête avant qu on l’ait demandé on vous fait bien comprendre que vous gênez et qu il y a surement d autres pigeons qui d attendent de se faire plumer
    le pire et je crois que c est la première fois que cela m arrive au restaurant ,même dans le pire des bouges , c est que vous dites « au revoir au serveur les yeux dans les yeux et qu il ne répond même pas
    c est extrêmement rare que je sois dur dans mes critiques mais nous avons atteint ici alors le degré zero de la restauration et de la boboitude parisienne

    à fuir et à oublier

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Richer