Chapelle Sainte Marina à Elounda Mare © DR

Dur, dur de quitter le paradis! Ici ciel bleu, pas de nuage, le meltem qui rend les 32° usuels supportables. Je jette un oeil sur la météo de Paris avant de partir. On annonce de la pluie pour cet après midi. La boite email déborde déjà de communiqués de presse, invitations diverses, sollicitations en rafale, signe que la rentrée est bien là.

Vue aérienne d’Elounda Mare © DR

On va prolonger le plaisir avant le vol de Transavia vers Paris à 20h (heure locale, soit une heure de moins qu’en France). Un tour à la piscine, une promenade au petit port d’Elounda pour vérifier que les navires colorés sont toujours là, un déjeuner de soleil (calamars grillés et yaourt au basilic, salade grecque, poissons du jour, dorade rose ou rascasse) au Yacht Club, avec un coup de sauvignon blanc de Daskalakis, là-dessus, pour se donner le courage de boucler les valises, de ranger les chapeaux de paille, d’oublier la Crète.

Le port de pêcheurs d’Elounda © Maurice Rougemont

Mais il restera du sable dans les chaussures que l’on a soin de mettre pieds nus, dernière concession à l’été qui ne renonce pas. Elounda est bien là dans nos têtes. C’est sûr, on reviendra.