Rendez-vous des Chauffeurs
« Le Rendez-Vous des Chauffeurs (Paris 18e): la folie Nathalie »
Elle est seule ou presque en cuisine, avec un aide, mais c’est comme si elle se débattait pour sa survie, jouant son nom, son destin, sa réputation, dans son placard cuisine, avec ses deux feux, comme une naufragée. Ce soir là, l’unique serveur ne peut faire face à l’attente de la clientèle ravie de l’aubaine, mais qui semble déchanter lorsque les plats n’arrivent pas.
Pensez donc, dans ce bistrot à l’ancienne, millésimé 1904, que fréquentèrent jadis des chauffeurs de taxi russes, les prix sont restés comme avant, même si la cuisine est bien, elle, d’aujourd’hui, comme de toujours: fraîche, franche, gentiment ménagère, sans éclair de génie, certes, quoique sans chichi, juste de ton, et, surtout, sans esbroufe d’aucune sorte. Bien sûr, le sens de l’organisation de Nathalie Louis laisse pantois. Cette native de Liège qui a inscrit en sous titre de sa carte de visite « sois belge et tais toi », avec humour, semble se remettre en cause sur chaque assiette, passant gentiment son minois à travers sa porte ouverte vers la salle quand elle trouve que « ça ne va pas »…
Ce soir-là, au gré du menu oral, ce sera une gentille soupe aux lentilles et jambon de Parme (un peu salé), un carpaccio taillé large de saumon mariné, un filet de julienne (parfaitement cuit) servi avec une jolie purée (ou quand il n’y a plus du céleri branche avec lentilles et poivre) ou encore une assiette basquaise avec lomo et chorizo. On n’oublie pas la salade d’oranges, épluchées à la commande ( !), et juste crémée. Plus le petit coteaux du lyonnais servi au verre et bu sans souci.
Bref, un lieu plein de gentillesse avec ses banquettes, tables de bois, murs désuets qui porte son âge mais dont la cuisine bien fraîche n’inspire que de l’indulgence… pour les lenteurs d’un service qui s’improvise au quotidien… Addition toute douce. Ps: le pain blanc en baguette, inodore et sans saveur, mérite un effort.
Cher monsieur
Vous avez pris la peine de critiquer ce restaurant magique sur tous les sites de restauration avec un très beau copier coller
Vous êtes avec un tel acharnement un concurrent ou un méchant personnage
Avec tant de détails vous devriez vous lancer dans l’écriture de films de science fiction
La patronne travaille avec son coeur et ce n’est pas vos critiques qui lempecherons d’avancer et de régaler nos papilles
Petit dîner hier soir au Rendez-vous des chauffeurs. D’après L’Express, le lieu serait d’inspiration belge. Pas de menu affiché à l’extérieur (et donc pas de prix) ; ces deux points seront portés à notre connaissance par le serveur. Les choix (ce soir seulement?) se réduisent à deux entrées et deux plats, pour 19 €. En fait, il ne nous est guère proposé de belge que des moules (vraiment? Des moules de bouchot en avril? Tiens donc..) Une salade de pois chiches est l’autre entrée : les pois chiches (grosse boite de conserve de 5 kg de chez Métro ou d’ailleurs, sans doute, mais conserve) avec une sorte de crème de coriandre intéressante. Pas mauvais, mais bon… Les moules, quant à elles, sont minuscules et rabougries. Oh surprise, je les compte dans mon assiette, je n’en ai que 12 (je verrais plus tard passer des bols remplis, beaucoup plus généreux) La bavette que nous avons tous demandée saignante, arrive cuite à point, accompagnée de quatre ou cinq petites pommes de terre assez goûteuses mais dont l’une, oh surprise, est quasiment crue. Bref, une grosse déception. Si ce menu était à 12€, la pilule serait moins amère à avaler. A signaler néanmoins, l’accueil et le sourire franchement sympathiques du jeune serveur, soucieux de soigner son client, mais le pauvre ne peut guère faire qu’avec ce qu’on lui donne. Quant à la patronne, nous ne la verrons quasiment pas, mais nous l’entendrons dans sa cuisine, gueulant et s’exprimant de façon tout à fait acariâtre dans sa cuisine, en entrechoquant fortement ses ustensiles. Le bide.