Ikra
« Paris 6e: Ikra, comme à Saint Pét’ »
Alain Kocer © GP
Cela ressemble à un café d’angle contemporain sur le boulevard. C’est une ambassade russe pas évidente au premier regard. Il y a les couleurs flashy, le mobilier high tech, le comptoir, le piano, l’ouverture toute la journée. Mais aussi les horaires tardifs, le guitariste qui joue, à la demande, les Nuits de Moscou ou Kalinka, et puis la cuisine bien vue, d’obédience russe, mais revue moderne du jeune Clément Bouldoires, toulousain, formé chez Camdeborde, Goujon, Robuchon, Flora Mikula qui a construit sa carte comme un challenge.
Saumon gravlax © GP
Vous pigez un peu le lieu? On vient se laisser là bercer là par la nostalgie – un érotisme du souvenir, disait l’autre-, sans oublier de faire un sort aux mets délicats et frais: jolis zakouskis (toasts d’oeufs de saumon, brochette de hareng, caviar d’aubergine), pitojki aux crevettes, avec son feuilletage aérien, bortsch traditionnel aux betteraves, choux rouges et boeuf, koulibiac aux champignons, chouba ou millefeuille de hareng aux betteraves, pavé d’esturgeon sur compote de chou et écume de persil ne manquent pas de caractère.
Pavé d’esturgeon © GP
On achève sur la farandole des desserts, avec vatrouchka, arpège au chocolat, mousseline de citron à l’écume de vodka, génoise praliné caramel, sans omettre de sacrifier à la vodka Moskovskaya. Aux commandes, Alain Kocer, né à Saint-Pétersbourg, qui a fait de ce lieu moderne au vision de « sa » Russie au présent.
Vodka © GP
Bonjour,
J’ai été énormément déçu par la quantité et la qualité des plats. Les spécialités russes ne sont pas bien préparées, même si tout est fait maison. La nourriture manque de sel généralement.
Le soit-disant risotto qui accompagne les noix de Saint-Jacques manque terriblement de goût . Le riz qui accompagne les boulettes de viande kotlety devait être un peu relevé mais il n’y a absolument rien de tout cela.
Pour un restaurant russe, le bortsch n’étais pas disponible, ce qui est une très grande lacune.
Le chef français est très loin des standards russes même s’il prétend utiliser des recettes authentiques.
Bref, un sentiment de frustration vu la prestation médiocre et les prix exorbitants pratiqués (25 euros minimum pour un plat et une entrée, sans compter les boissons).
Enfin, un restaurant à ne pas recommander!
Lieu sympathique.Zakouskis et pitojki de qualité bortch trop affiné.Boulettes très gouteuses mais sèches,millefeuille de hareng à recommander ainsi que les desserts ,la vodka et les musiciens.
Attention les plats chauds sont parfois tièdes ce qui confirme leur authenticité russe.Enfin diner sous l’oeil de Vladimir Ilitch devient rare de nos jours.