Le Collet
« Gérardmer/La Schlucht: savoureux Collet »
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Les points de rencontre entre l’Alsace et la Lorraine, font, de gourmande façon, le trait d’union entre les deux régions. Ainsi, au sud, le col de Schlucht qui est non seulement le domaine du ski et de la luge, mais aussi le point de rencontre des départements du Haut-Rhin et des Vosges. Au Collet, à 1135 m d’altitude, si nous sommes dans le « 88 », l’Alsace se trouve à deux km, mais reste présente dans les esprits.
Olivier Lapôtre, qui tient la maison, est lui-même issu des deux régions. Son père fut, jadis, le chef de l’Aubette à Strasbourg – où il est né, et où son frère Franck tint un temps le glorieux Valentin Sorg et se trouve aujourd’hui au Citizen de St Dié. Formé aux Abbesses à Remiremont, au Gourmet Sans Chiqué strasbourgeois, à la Bourride à Caen, puis aux Crayères à Reims, il a choisi de faire simple avec malice, bon avec chaleur et gentillesse, reprenant le beau chalet que tint maman Maïe.
Son Collet d’aujourd’hui ? Un chalet au charme quasi-alpin, avec ses chambres rénovées dans le goût boisé d’aujourd’hui. Et puis une taverne chic, montagnarde d’allure, dans l’esprit des Fermes de Marie megevanne, avec du bois aux murs, des tomettes au sol, des banquettes, de jolis tissus, une cuisine apparente depuis sa grande baie vitrée qui a également vue sur la piste de luge et où il s’active à faire plaisir à tous.
Le grand bonheur de la maison ? Proposer des plats simples et bons dont le menu à 26 €, dit “ randonnée du sel au sucre ”, fournit un bel exemple : mousseline de truite fumée avec bluets au vinaigre et chips de pain, exquise raclette « relookée » en terrine tiède avec sa chiffonnade de jambon cru, truite élevée « dans l’eau des monatgnes dite au bleu » ou jambon à l’os avec choux à choucroute et pommes de terre au munster, sans oublier le mignon de porc rôti avec sa flammekueche de navets confits aux bourgeons de sapin.
Les desserts (meringue farcie au citron et noix, avalanche au chocolat, rocher Ferrero et café glacé) jouent sur le même ton. Mais tout cela se renouvelle, jouant, comme Erckmann-Chatrian jadis, la révérence simultanée à l’Alsace et à la Lorraine. Pied de cochon désossé sur biscotte avec soupe de betterave ou foie de lapin sur un beignet de pommes de terre ont le bon goût des choses simples et savoureuses.
On n’oubliera pas la carte des vins amusante, pas chère (les crus sont répartis selon leur prix) et fort bien sélectionnée, notamment côté Alsace (exquis riesling de Boxler à Niedermorschwihr), mais pas seulement (st nicolas de bourgueil la Croisée de chez Gérard Vallée au domaine de la Cotelleraie). Bref, si l’on ajoute la gentillesse d’un service prompt et la beauté du paysage environnant, on se dit que ce Collet là offre une bien belle image du bonheur sur terre.
Tres bon restaurant super accueil tres beau decor nous avons adoré et nous y retournerons
Sublime article, donne très envie de s’y rentre pour déguster un bon repas!
Nous connaissons bien cette auberge que nous fréquentons régulièrement. Nous savons apprécier le charme vieillot de son décors qui rappelle une certaine vie paysanne et laborieuse de notre jeunesse, mais surtout ce qui est le but de notre déplacement. A savoir la cuisine inventive et surprenante d’Olivier Lapotre. Nous n’oublierons pas la brigade volante et souriante qui même la danse en salle, pour nous apporter les délices du chef
A chaque fois, nous repartons ravis