La loco Lyria © GP

C’est l’omnibus des riches, qui rallie désormais Paris à Genève en trois heures ou à peine plus. Un vendredi soir, en prenant son TGV-Lyria à la Gare de Lyon à 18h11, on arrive à Genève Cornavin à 21h27. On s’est arrêté, brièvement, à Nurieux, dans l’Ain, non loin de Bourg, au milieu de nulle part, puis à Bellegarde, en lisière du pays de Gex ou des pistes de ski français. Puis c’est l’arrivée en douceur à Genève. Les contrôles d’identité sont réduits à zéro ou presque. Bagages Vuitton et sacs Hermès s’entrechoquent à l’entrée des douanes. On est là entre gens doués de savoir vivre.

Le repas en Lyria première © GP

Si la fréquence des trains a augmenté (neuf allers au quotidien), les tarifs ont baissé, avec un « piccolossimo » ou aller simple en 2e classe à 25 €. En première, le tarif Piccolo est à 105 €. Et le Flexi adulte se monte à 92 € en seconde et 161 € en première. Un repas – sans relief, que l’on pourrait comparer à celui de l’éco sur Air-France – est servi, avec boissons, gratuitement à bord. Les contrôles de billets se font là aussi en douceur et avec le sourire.

Contrôle des billets sur Lyria © GP

On est déjà presque à Genève. Bienvenue en Suisse!

www.tgv-lyria.com