Stresa
« Paris 8e : avec Alain Delon au Stresa »
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C’est un club où tout le monde se connait, se tutoie, s’embrasse, se congratule. Les cinq frères Faiola, emmenés par Toni et Claudio, ont fait de cette demeure années 1950, riche de ses boiseries, de ses oeuvres d’art signées César, Arman et d’autres, de ses rarissimes maquettes de Ferrari, une maison d’amis. Bien sûr, le ticket d’entrée n’est pas gratuit. Mais il y a là un chic, un sens du goût, une manière d’être qui sont, à proprement parler, indéfinissables.
Prenez Alain Delon, qui est là sinon aux premières loges, mais dans son recoin, façon couloir, non loin des toilettes, le Stresa, c’est sa maison de coeur et d’amis. Il vient pour l’ambiance, le sentiment, la simplicité rayonnante de ce qui est ici servi. Les antipasti misti, la petite pizza craquante, le jambon de Parme affiné 24 mois, les petits artichauts craquants et frais, les fameuses trennete (les petites tagliatelles, maison, au joli goût d’oeuf frais) servies al dente, avec tomate crue, mozarella fondante et roquette, les spaghetti aux palourdes avec leur jus aillé sont là comme des offrandes savoureuses.
Qu’on arrose de Peppoli, fruité chianti classico signé Antinori si plaisant, et qu’on ponctue d’une délicieuse glace vanille noyée (« affogato ») de café.
Exquis Stresa! Savoureux Stresa!