Les Botanistes
« Les Botanistes (Paris 7e): un coeur en hiver »
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Un bistrot de coeur où se réchauffer l’hiver quand la bise souffle dehors, qui réjouit l’oeil avec son sol en céramiques, son bar, ses colonnes, ses affiches anciennes: voilà les Botanistes. C’est vrai que j’en avais fait un bistrot parfait pour l’été. C’est le signe que la maison rend heureux en toute saison. Il y a les plats malicieux, les vins subtils, les petits bordeaux (comme ce méconnu et splendide château Bel bordeaux supérieur d’une franche netteté), les jolis chinons et les bons bourgognes (le saint romain la Roche de Gilles et Henri Buisson), les envies du moment, l’ardoise qui fait plaisir, le service qui rassure, l’accueil qui sourit, la clientèle qui suit.
Tout se fait ici en famille. Jean-Baptiste et Virginie Gay se relayent avec aise, lui en cuisine, derrière son placard ouvert, elle de la desserte à la salle. Un bon mot, un conseil, une idée, un cru au verre et l’ambiance est lancée. Aujourd’hui ce sera soupe de coques aux épices, velouté de châtaigne, croustillant tomate/mozzarella. Puis bar sauvage avec son tian de légumes, sa peau craquante, son filet d’huile d’olive.
Le rognon de veau de lait est servi entier, sur un lit de carottes émincées ou avec un joli gratin de pommes de terre. Il y a aussi les desserts à ne pas louper, car Jean-Baptiste fut pâtissier dans une vie antérieure, formé chez Peltier, rue de Sèvres, passé chez Conticini au temps de la table d’Anvers. Son mille feuille à la légère crème vanillée, fort peu sucrée, est une petite merveille, avec son feuilletage craquant. Mais sa tranche de baba au rhum est également un rêve de gourmand à saisir.
Bref, voilà une petite maison de coeur, comme un p’tit bonheur à Paris la grand ville.
Séduit par ce bistrot où il fait bon aimer la vraie et bonne cuisine.
Chef passionné par ce qu’il fait….peut être un peu trop bavard.
Le paleron de bœuf fût excellent et le baba au rhum peut être le meilleur de tout Paris.
Prix correspondant à la qualité des plats et des produits.
Service RAS.
Un peu déçu par mon expérience au déjeuner. Confit de canard plutôt bon, avec des pommes de terres manquant néanmoins de croustillant. Riz au lait trop froid, manquant de vanille. Un verre de bordeaux très correct, le tout très chèrement tarifé, quasiment 45€ (avec café et carafe d’eau). Pas mal, mais pas assez bien pour un coup de coeur à mon sens et surtout rapport prix-plaisir médiocre
Séduite par votre billet, je me suis empressée de réserver pour le déjeuner… L’expérience n’a pas été heureuse : patronne peu aimable et franchement brusque, absence de formule pour le déjeuner, prix des plats prohibitif, longue attente alors que le restaurant n’affichait pas complet… Dommage car l’agneau était plutôt réussi et, jusque là, vos recommandations n’avaient été sources que de bonnes surprises…
C’est vrai dans ce quatier bobo-touristique, avec le Bon Marché comme voisin, qui n’a de bon marché que le nom, ce bistrot est comme un havre de verdure dans un désert.
Très bon accueil, belles assiettes, et clientèle d’habitués.
Encore une belle adresse pour ce détendre et profiter de ce que la vie peut nous apporter de mieux … l’Amitié.