L'Epicerie Générale
« Paris 7e: exquise épicerie générale »
Mathieu Noli, mon collègue du service « Villes » du Point, adore l’épicerie générale de Maud Zilnyk. Il a bien raison! Ecoutons le…
Maud et sa boutique © Matthieu Noli
Certains changements de cap sont salutaires. Maud Zilnyk, après avoir travaillé pendant dix ans dans la mode, a ouvert une petite épicerie dans une rue tranquille du septième arrondissement, en plein cœur du quartier des antiquaires. Pari gagnant. Avant de s’établir, elle a fait le tour de France des petits producteurs, rapportant des merveilles parfois introuvables. « La plupart d’entre eux ne voyaient même pas l’intérêt de vendre leurs produits à Paris », glisse-t-elle. L’emblème de son enseigne, une chouette, témoigne de sa volonté de défendre une certaine vision du terroir français.
Légumes © Matthieu Noli
On trouve de tout à l’Epicerie Générale. Les fruits et les légumes d’Annie Bertin, une bretonne qui fournit les plus belles tables parisiennes. Le dernier véritable jambon de Paris, produit chez Doumbea, rue de Charonne. L’extraordinaire thon fumé de la maison Hennequin, à l’île d’Yeu. Les délicieux jambons et charcuteries du domaine de Saint-Géry. Les savoureuses tomes de brebis, chèvre et vache de la fromagerie de Saunière. L’incomparable huile d’olive de la ferme de Gratte Semelle… et même du caviar et de la vodka ! « Il n’est pas un fournisseur que je n’ai pas vu sur son lieu de travail », assure Maud Zilnyk.
Casiers © Matthieu Noli
Depuis quelques mois, la maison s’est diversifiée. On peut s’y procurer de merveilleux sandwichs, en particulier ceux préparés par le chef Stéphane Duchiron (il faut goûter celui du pêcheur au thon fumé, julienne de carotte et mini carottes jaunes, coriandre, noisettes et fromage frais). La maison fait également dans le catering, en particulier pour les boites de production. Ce virement de bord fut salutaire, assurément. Pour elle, on veut le croire. Pour ses clients, cela ne fait aucun doute. La chouette n’est elle pas aussi le symbole de la clairvoyance ?
Jambons © Matthieu Noli
Le sandwich au thon est effectivement délicieux, les conserves également. Avec tous ces bons produits, comment la responsable peut elle être aussi peu attentive à l’accueil. je suis entré le sourire aux lèvres à l’idée de parler gastronomie et je me suis fait descendre en flammes à la première question posée à la jeune femme de la boutique. Ayant subi dans la même journée un deuxième renvoi sur les roses à l’épicerie Israël du 3ème arrondissement, je me demande si, à paris, il faut être désagréable pour vendre de bonnes choses
En effet, un sourire ne serait pas de trop…
Certes, les produits de l’épicerie sont bons…. mais les prix sont élevés, et à ce prix-là, on aimerait avoir un sourire de temps en temps! On a presque l’impression de déranger les vendeurs quand on vient acheter un sandwich. Si vous les commander, pour être sûrs d’avoir encore du pain, vous n’êtes nullement assuré que votre sandwich soit préparé à l’heure dite. Les bons produits ne suffisent pas, il faut améliorer la qualité du service!