Les Hauts de Lille à l'Hôtel Barrière Lille
« Lille: une nuit chez Barrière »

Une chambre © Maurice Rougemont
C’est le nouveau Lille, celui des immeubles futuristes d’Euralille et de Lille-Europe. Entre le centre commercial moderne et la gare d’où partent et où arrivent TGV, Thalys et Eurostar, se construit une capitale contemporaine. C’est le Nord, et son envers. L’hôtel Barrière, dernier des palaces de la ville, son cinq étoiles, joue les haltes de luxe et de charme, avec son service de classe, ses espaces ludiques, casino et spa, ses chambres au design sobre et zen, sans fioriture aucune. Le lieu est à l’image de ce Lille neuf qui se construit, sans omettre d’offrir des vues ultra-panoramiques sur le plat pays alentour.

L’hôtel © Maurice Rougemont
En prime, la table dite des « Hauts de Lille », où officie le chef Michel Vico, natif de Marmande, notamment passé au Crillon, où il travailla en pâtisserie avec Christophe Felder, mais aussi au Martinez avec Christian Willer et au Juana avec Christian Morisset, qui joue une partition sage. Samossa de boeuf aux nouilles à l’huile d’ail, escabèche de harengs au rattes du Touquet fumées, fricassée de girolles et gnocchi de pommes de terre sauce Nantua, cannelloni de langoustine à la duxelles avec sa poêlée de shitakés et son bouillon mousseux à la citronnelle sont fort joliment vus.

Cannelloni de langoustines, mangue en coque chocolatée © Maurice Rougemont
On y ajoute la poitrine de perdreau avec ses cuisses confites en crépinette truffée, la mangue en coque chocolatée avec sa légère mousse vanillée, le mille-feuille craquant au citron, chiboust et pâte de fruit et le bien joli Paris-Brest revisité avec sa mousse caramel au beurre salé.

Michel Vico © Maurice Rougemont