Bistrot le 7 aux Berceaux
« Epernay : le bon coût de Patrick Michelon »
Patrick Michelon, on le sait, est la star gourmande de sa ville. Il a fait des Berceaux un hôtel discret et de bon ton, plus une table de haute volée, sans omettre de régaler familles et gourmands de passage, dans la capitale du vin blond, à coups de mets sympas et de menus malicieux dans un cadre de bistrot aux tons rouges à l’ambiance un peu bruyante, mais fort conviviale.
Les formules du marché se renouvellent. Deux propositions (à 21 €) ou trois (à 29 €) permettent de taquiner les bonnes idées du moment. Le buisson d’écrevisses, haricots verts et foie gras, la terrine maison au chevreuil (et foie gras) plus cerises confites aux épices douces, le saumon braisé au champagne ou le muesli au chocolat glace pistache, glanés au fil du jour, régalent gentiment sans ruiner.
Il y a encore les propositions à la carte, la salade niçoise au thon frais, le bar grillé sur la peau au confit de légumes sauce portugaise, à peine pimentée, comme le tartare de rumsteck taillé au couteau flanqué de ses frites, la gourmande gaufre minute au chocolat avec chantilly et glace vanille ou encore, bon sang alsacien ne saurait mentir, un vacherin glacé vanille fruits rouges plus coulis d’églantine, comme on l’aime entre Vosges et Rhin.
La carte des vins recèle de bien jolies trouvailles, comme le chablis Fourchaume d’Alexandre en 2010 ou le mademoiselle L de La Lagune en 2009, tous deux à 6 € le verre. Un bon coût : on le suggérait en liminaire.