Le Relais
« Angers: la table de Christophe et Gérard »
Christophe Noël en salle © Maurice Rougemont
La bonne table des abords du TGV ? Celle, cosy, avec son grand comptoir en bois et barre en cuivre, ses tables bien mises, ses fresques vineuses, ses tons de jaune et rouge de Christophe Noël et Gérard Pelletier. Le premier, qui règne sur les fourneaux, a travaillé au Gavroche à Londres, chez Girardet en Suisse, au Martinez à Cannes et à la Crémaillère à Orléans : que des grands ! Le second, qui règne en salle, apprit jadis le métier chez Barrier à Tours. Ils ont supprimé leurs menus, simplifié leur manière, jouant quelques plats à l’ardoise, changeant selon la saison et le marché.
Plats © Maurice Rougemont
Escabèche de sardine au vin blanc et tomate, fondant de tomate et poivron à la crème de parmesan, salade de foie et jambon, minute d’encornets au chorizo, saint-pierre de ligne au crémant de Loire, foie de veau au vinaigre de banyuls et pigeonneau fermier aux tanins se goûtent avec plaisir. In fine, le crémet d’Angers (au fromage blanc et non crème) et la tartelette framboise du père Pineau, avec son biscuit dacquoise meringuée, se mangent tout seuls.
Décor © Maurice Rougemont
Merci Monsieur Poulet Jean Pierre
Vous pouvez toujours venir me rencontrer au Relais entre quatre yeux je préfère le direct.
Deux grands professionnels et la meilleure cuisine de tout Angers! Cela serait dommage de ne pas s’y arrêter.
Personnellement une de mes tables préférées d’Angers. Une valeur sûre.
Bizarre en ces temps de crise de supprimer les menus, menus qui permettent quand même de dépenser moins !
Mais c’est vrai que ce restaurant m’a toujours étonné, mais pas dans le bon sens. Deux expériences et deux sentiments plus que mitigés à chaque fois, avec lors de ma dernière en 2005, des parts manquant de générosité dans les menus. Cerise sur le gâteau ce jour-là, un verre cassé en fin de service par l’un des responsables, Gérard Pelletier (passé lui aussi à la Crémaillère d’Huyart à Orléans il y a un peu plus de 20 ans), qui attendra plus d’un quart d’heure pour évacuer les morceaux, pourtant situés sur le chemin très passagé des toilettes.
Mieux vaut aller prendre table rue Baudrière chez « Autour d’un cep », ouvert en octobre 2008, mené aussi par un duo, avec Jérémie Baron aux fourneaux, ancien de la Roseraie de Bel-Air et Antoine Landron, fils d’un cador du Muscadet.