Akasaka

Ambiance © GP

Voilà une adresse comme on livre un secret bien gardé. Pas une table rigolote, ça non, mais un lieu zen, sobre jusqu’à la froideur, avec ses banquettes sans confort particulier, ses néons au plafond diffusant une lumière d’hôpital, ses menus à prix sans tendresse, sa carte abondante où l’on se perd si aisément qu’on la définirait sans queue ni tête. Le restaurant « sans »? C’est bien ici. Sans concession, en tout cas, nippon pur jus, proposant depuis un quart de siècle, eh oui, des produits de haute qualité traités au mieux de leur fraîcheur et de leur vérité.

Sushis © GP

Sashimis © GP

Salade de fruits de mer © GP

Poissons, crustacés, concombre © GP

Foie de lotte © GP

Malgré ses airs d’institution discrète de Passy et la Muette, la maison est absente du Michelin. Reste que tout le monde ici s’en fiche – vieille rengaine, que vous connaissez déjà. Mais la découpe des poissons servis, leur fraîcheur irréfragable, leur assaisonnement sans folie expliquent sans mal qu’un public d’habitués – notamment japonais – viennent ici goûter, en choeur, des  sushis de thon maguro, saumon, bar ou daurade, makis et sashimis d’une probité totale. On y ajoute la soupe miso, le tofu, le foie de lotte, la dorade cuite sans excès avec sa sauce genre mayonnaise aux herbes, la fondue de viandes, le steak Akasaka sur plaque bouillante, la salade de fruits de mer ou encore les poissons et crustacés du jour avec concombre émincé. Petites formules au déjeuner.

Dorade sauce aux herbes © GP

Akasaka steak © GP

Le sourire de l’accueil et promptitude du service sont en prime. Assez pour faire une adresse de choix.