Rech

Adrien Trouilloud et Eric Mercier © GP

Coup de jeune chez Rech: le décor a été rajeuni, éclairé, même s’il garde sa touche années 1930 revue années 1950, son comptoir en étain, son vitrail dans l’escalier, son parquet au premier, avec des mosaïques au sol du rez de chaussée, se dotant d’une terrasse. Signée Ducasse, conseillée par Jacques Maximin, la maison voilà l’arrivée d’un nouveau jeune chef, Adrien Trouilloud, qui a remplacé Julien Dumas parti au Québec pour l’Auberge St Antoine. Ce natif de Chambéry, passé récemment au Dorchester, est bien à son affaire sur une carte joliment marine.

Carpaccio de mulet à l’oursin © GP

Le maestro de la demeure, le drolatique Eric Mercier, qui conte les plats de la carte, comme un comédien du Français, assure d’ailleurs que « tout est absolument sublime ». Et il n’a pas tort. Témoins, les jolis mets du menu dit « le meilleur de Jacques Maximin », qui propose le carpaccio de mulet aux oursins, le risotto lié au pistou de riquette, coques et girolles, la sole épaisse dorée au beurre salé et son fenouil fondant. On n’oublie pas le « mister Rech », qui est un succès meringué aux noisettes glacé avec sa sauce chocolat.

Risotto aux coques © GP

A la carte velouté glacé de haricots cocos, crabe salade façon « club », bouillabaisse de saint-pierre et palourdes ou  langoustines croustillantes avec sa nage infusée à la citronnelle donnent envie de prendre un abonnement. Et on n’oublie pas, au chapitre des desserts, le pain perdu de pastis d’Amélie avec sa glace caramel au beurre salé et le fameux éclair XL au chocolat et café. On y ajoute les vins de choix dans les tous les vignobles (mâzcon clessé des comtes Lafon, savennières de Laureau, pomerol du moulin de la Gravière), servis au verre ou en carafe.

La sole © GP

Que du bonheur!

Mister Rech © GP