Eugène
« Eugène, c’est Harold (Paris 8e) »
La terrasse sur le boulevard a du succès, l’intérieur est baroque, la cuisine gentiment mode, le happy hour de 18h à 20h a ses fans de l’après bureau. Nous sommes dans l’une des établissements d’Harold Sacreste. Ce businessman discret de la gastro branchouille qui, même s’il n’a pas fait ses classes chez Mélenchon, sait exactement où prendre de l’argent chez les riches (La Vinoteca juste à côté, le Comptoir des Artistes dans le 10e, Di Vino dans le 16e), à prix souvent (trop) élevés. Certes, la salade de jeunes pousses aux gambas snackées, les ravioles de homard et duxelles de légumes, le filet château de bœuf à la bordelaise et gratin dauphinois ou mille-feuille tradition « à l’excès de vanille de Tahiti » avec son caramel à la fleur de sel, ne sont pas mal tournés. Même si tout cela, hormis la formule du déjeuner, est franchement surpayé. Le service est alerte et souriant.