Au Chasseur
« Birkenwald: un chasseur pacifique »
C’est le bon coût du coeur de la Petite Suisse: une auberge adorable, à deux pas de l’église et du château qui forment, avec la mairie, un site de carte postale. Il y a les biches dans le parc du château, la forêt aux abords et le repos promis au Chasseur. A cette enseigne, les Gass reçoivent avec gentillesse. La jeune génération est aux commandes. On séjourne dans les chambres cosys et rustiques revues fonctionnelles. Il y a la piscine intérieure, le petit centre de bien être. Et la table pour le plaisir.
Yann, qui a fait des stages au Louis XV à Monaco et dont le frère, Stéphane, est le sommelier n°1 d’Allemagne, en poste depuis près de deux décennies à Traube Tonbach, connaît la musique des grandes maisons. Il a choisi de faire simple et bon, juste et savoureux, familial et sympa. Les menus sont des cadeaux, les prix sont doux, la qualité, l’artisanat en sur mesure et la fraîcheur sont là.
Ce qui vous attend dans l’assiette? Un fin presskopf de volaille, un délicat risotto Arborio aux girolles et foie gras, une salade au saumon fumé ici même et demeuré moelleux, une rascasse sébaste juste grillée avec sa vinaigrette aux herbes façon sauce aigre douce plus un boeuf à la cuiller cuit à basse température durant 48 heures et si fondant, servi avec chou vert et lard.
On y ajoute une polenta crémeuse en accompagnement et des desserts à fondre: le kougelhopf maison glacé au marc de gewurz, le sorbet au cassis du jardin avec ses meringues toutes fraîches et moelleuses, plus les dampfnudle- ces beignets vapeur – caramélisés et flanqués d’une glace crémeuse à la cannelle. J’arrête là. Et vous invite avec halte ici même. Dans cette maison typiquement alsacienne.
J’adore la salle dans les tons verts avec ses trophées, ses banquettes, ses coussins, dite Jägerstub. Et les vins proposés au verre, comme le pinot blanc ou le riesling de Ruhlmann-Diringer et l’abeille rouge très syrah de Jean-Luc Colombo en vallée du Rhône font des escortes bienvenues sur cette cuisine de coeur.
si vous n’aimez pas les groupes qui viennent en bus alors ne les prenez pas
cochonaille moyenne, personnel ni sympa, ni souriant, nous avons quand meme laisser 185 euros à 7 pers à table en boisson, pour une réfléxion un peu basse de la part de la patronne10 minutes avant notre départ (et maintenant ne m’énerver pas !!! ) ce n’est pas votre restaurant que je suggèrerai à l’avenir, car vous vivez du client et pas l’inverse GDW
C’est une table que je n’avais pas encore essayée, et c’est vous, cher Gilles, qui une fois encore m’avez mis l’eau (et pas que) à la bouche…
Que dire sinon que je souscris pleinement à votre propos : « Les menus sont des cadeaux » !
Merci.