Café Romand
« Lausanne: tout un monde au café Romand »
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Au Café Romand © GP
Place Saint-François, au centre de la capitale vaudoise et à quatre cent mètres au-dessus du lac, on le remarque à peine. Il est caché derrière une porte grise, à gauche d’un couloir anodin, au rez-de-chaussée d’un immeuble sans grand charme. On pousse les portes semi-circulaires et l’on découvre avec étonnement son cadre boisé, orné de grappes, millésimé 1951, sa clientèle estudiantine et populaire, chic ou avenante, entre deux âges et deux mondes. Un café? Sans nul doute. Et une brasserie, aussi, puisqu’on y mange à toute heure. Mais surtout le lieu des parlottes de la grande ville qui redevient village. Les fresques murales sont celle d’un café vigneron.
Un Sinalco au Café Romand © GP
C’est bien “ La ” brasserie de Lausanne. On ne vient pas seulement pour le cervelas, les schüblig (la blanche saucisse de Saint-Gall), la tête de veau, le jambon cuit, le saucisson vaudois, la cervelle meunière, la croûte au fromage, la Cardinal à la pression, le déci de Vinzel, de Villette, de Calamin ou, par les temps chauds, le Sinalco bien frais. Mais on y écoute le mouvement de la vie. Vrai : ce “ Café Romand ” possède une âme.
