Grand Hôtel du Golf & Palace
« Crans-Montana: voulez-vous dîner avec Aloysia? »
Aloysia en cuisine à la Grotte © GP
Elle règne sur Crans et environs sans trop que l’on s’en soit rendu compte, joue de son charme de belle italienne, native de Ligurie, mariée avec un Valaisan qui est l’un des pontes locaux de l’immobilier, gère aussi bien le Grand Hôtel du Golf (& Palace) que des affaires en ville, comme le Chalet, le Memphis ou, plus bas, dans la vallée, la Grotte de Sierre. Aloysia Ghio-Airaldi-Rielle joue de sa séduction avec drôlerie, accueille avec élégance, fait goûter les vins de ses amis, comme le divin Biserno dans les Bolgheri-Bibbera toscans des frères de sa copine Ilaria Antinori (80 % de merlot, du cabernet franc, un rien de merlot et de petit verdot et beaucoup de bois neuf pour le paroxysme du charme).
Le service au Grand Hôtel du Golf © GP
Chez elle, à la table du Grand Hôtel, un chef napolitain veille sur une cuisine aussi bien italienne, que libanaise ou chinoise. Pour éviter le mélange des genres, on peut se cantonner au premier chapitre, et se ranger au menu du soir. En compagnie de quelques amis, dont Gérald Clavien, le vigneron atypique de Miège, roi du chardonnay, de la dôle blanche, du sauvignon et de la petite arvine, on goûte sans malice à cuisine délicate et sans sophistication inutile, servie, en terrasse, par un service 100% transalpin.
Croustade de fruits de mer © GP
Courgettes au parmesan et fondue de gruyère © GP
Risotto vert à la laitue et son voile de saumon © GP
Semi-freddo au chocolat et ses trois sauces © GP
Fine croustade de fruits de mer et sauce tartare, proposée en amuse-gueule, puis courgettes au parmesan avec sa fondue de gruyère, risotto vert à la laitue, délicieusement al dente et qui peut aisément se passer de son « voile » façon rosace de saumon fumé, turban de sole meunière (même si le genre de la sole roulée sur elle-même, sans arête, même avec une rondelle de tomate, est un brin obsolète) avec délicieux épinards et artichauts crus, enfin semi freddo au chocolat avec ses trois sauces (cerise, framboise, chocolat): voilà un repas de fête et de simple bonheur face au golf, dans la fraîcheur du soir, auquel les vins amis (petite arvine de Gérald Clavien et Biserno des Bolgheri toscans déjà cités) plus un grappa de Montepulciano de Jacopo Poli offraient le délicat contrepoint.
Le Biserno de Toscane © GP
Vive Crans, chez Aloysia! Et viva Italia!
A l’attention de Mr Arsenicum.
Monsieur,
Il est naturellement très facile de calomnier sous le couvert de l’anonymat.
Et l’argumentation savante de votre fielleuse intervention vous fait grand honneur.
Quant à vos précieux conseils relatifs au journalisme d’investigation, je ne doute pas que notre blogueur culinaire en fasse bon usage.
Comme vous l’écrivez si justement, Crans-Montana mérite mieux que vos commentaires navrants.
Je vous suggère donc de mettre ces derniers dans votre petite culotte, de prendre votre seau & votre pelle et d’aller jouer dans votre bac à sable.
A bon entendeur.
Cher Gilles,
Merci pour vos articles.
Ils tapent chaque fois dans le mille.
Je viens à Crans-Montana depuis 1964 et y réside depuis plus de 20 ans et je dois bien admettre que vos coups de coeur comme de gueule reflètent très justement la réalité des établissements de la région.
Bien à vous
PS : Ciro : sei un bravo !
Chère Madame, merci de votre attention: l’article sur la Grotte à Sierre arrive. Avec des photos du cher Ciro…
Mon Cher Gilles,
Pour votre information, l’hôtel-restaurant La Grotte à Sierre, en bordure du lac Géronde, est géré de main de maître par Ciro Vitiello et contrairement à ce que vous affirmez, l’excellente réputation de ce bel établissement n’est en rien l’oeuvre de Madame Rielle.
Un petit correctif permettrait de rendre à Ciro…
Je compte sur vous!
Cordialement,
Véronique Colagioia-Wisard
Journaliste
Cher Monsieur,
Vous vous montrez d’une concupiscence plus que discutable lorsque l’on connaît les antécédents du couple Rielle.
Un bon blogueur vérifie ses sources avant de porter certains aux nues (sic).
Crans-Montana mérite mieux!!!