Bistrot des Ours à l’Hostellerie du Pas de l'Ours
« Crans-Montana: le bon coût du Pas de l’Ours »
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L’accueil © GP
C’est la « petite » table du Pas de l’Ours. Pas vraiment un bistrot, comme son nom semble l’indiquer, mais un lieu cosy et boisé qui joue l’annexe bonhomme, servant, dans un cadre rustique et chic, des idées méditerranéennes pleines de fantaisie, quoique sans chichi inutile. La carte a de l’idée, du coeur et de l’esprit. Il y a les mets qui reviennent, ceux du jour en suggestions, les plats généreux et solides, les poissons dans l’esprit de la Provence, les mets ménagers avec malice.
Boule de mozzarella à l’essence de basilic © GP
Ombrine aux cocos et coquillages © GP
Turbot et loup au jus de bouillabaisse © GP
Des exemples? Les tomates farcies à l’antiboise aux gambas avec sa salade façon niçoise, la boule de mozzarella « fior di latte » à l’essence de basilic, avec ses petites tomates sucrées et son huile d’olive extra vierge, le pavé d’ombrine au jus de coquillages flanquée de coco de Paimpol, le duo de turbot et de bar au jus corsé de bouillabaisse et ses légumes du soleil. On n’oublie pas le confit d’agneau aux abricots, ni la volaille fermière raidie au citron confit et gingembre, avec ail nouveau, cébettes et gnocchi aux herbettes qui rappellent, opportunément, les origines provençales du chef/patron Franck Reynaud.
La salle du Bistrot des Ours © GP
Les desserts ne manquent pas de tonus (tube choco/mousse, pêche façon Melba, jolis sorbets et glaces vanille, abricot, fromage blanc). La carte des vins riche dans tous les terroirs (comme l’humagne de Didier Roh à Vetroz), qui est également en usage à la Table de l’Ours, donne le tournis et le jeune service est plein de gaîté.
Un coin de table © GP
