Bourgogne Sud
« Le Bourgogne Sud se porte bien (Paris 9e) »
On vous en a parlé à ses débuts. Un an après, cette ambassade du Mâconnais, dont Gilles Breuil est le digne représentant à Paris s’est rajeuni, changeant son bar de place – désormais au milieu de la salle -, se dotant d’un nouveau chef, japonais, Kikushi Desaikué, passé notamment trois ans chez Bruno Cirino à l’Hostellerie Jérôme à la Turbie. Mais le registre maison n’a pas bougé d’un iota, même s’il s’agrémente d’idées de saison. Terrine de légumes, avec de beaux morceaux de courgettes et tomates à l’huile d’olive, jambon persillé, assiette de saucisson sec du Mâconnais du père Fouilloux, foie gras de canard mi-cuit en terrine sont des mets qui ont belle mine.
On ajoute la rituelle de brochet à la cuiller sauce crustacés avec son riz, le tartare de boeuf coupé au couteau et flanqué de grosses frites maison, l’andouillette de Bobosse et sa pomme purée, sauce moutarde, le sorbet cassis arrosé de marc de Bourgogne, la tarte du moment aux abricots, le crumble aux pommes, sans omettre le joli choix de vins aux inclinaisons « Bourgogne Sud »: aligoté bouzeron de Guillaume, mercurey de Faiveley, mâcon rouge de Michel à Clessé. Vins de soif, de gaîté et de raison.
Une adresse agréable (service et cuisine) avant ou après le théâtre.