Bauernstube à l'hôtel Traube Tonbach
« Forêt Noire: la salle du paysan »
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Le service à la Bauerstube © GP
Le chic de la Traube dans la vallée de Tonbach: offrir autant le rythme d’une table trois étoiles (celle de la Schwarzwaldstube) et, tout à côté, l’hommage aux traditions régionales dans une salle XVIIIe avec ses inscriptions murales, ses banquettes de bois, son kachelhofen, ses murs chaulés. Bauerstube: c’est la salle du paysan. Le chef Henry Fried, qui veille aussi la toute voisine Köhlerstub, s’affaire à mitonner les recettes de grand mère badoise à sa manière légère.
Boeuf en pot au feu © GP
Tripes © GP
La salade de saucisses à la vinaigrette de moutarde, les « maultaschen », ces gros raviolis souabes frits avec pommes de terre, mesclun et marinade à l’huile de noix, la soupe aux escargots avec ses croûtons, le pot au feu aux lentilles, lard, saucisses et spaetzle, les tripes dans leur jolie sauce vinaigrée au vin rouge, la truite meunière, le boudin frit aux pommes boskop sont tous à fondre. Savoureux et frais, presque légers.
Gelée de myrtille et « baisers » © GP
Crêpes aux cerises © GP
Soupe de fraises et melon © GP
On y ajoute les jolis desserts à l’ancienne, retrouvés, rajeunis, allégés: crêpes aux cerises avec sa glace à la crème et son bonbon de liqueur au kirsch, petites meringues (dites « baisers » à la française) aux myrtilles, avec son sorbet fruits rouges au vin sureau et fromage banc ou encore soupe froide de fraises badoises au melon avec son insolite sorbet pommes de terre et basilic. Ils donnent envie d’accomplir le voyage dans la vallée de Tonbach juste pour eux mêmes.
Ambiance © GP
J’y suis allé de ma requête dans le plus célèbre des moteurs de recherche : « Sorbet Pommes de Terre et Basilic »… Eh bien, figurez-vous que je n’ai débarqué que sur le présent post, rien de plus (et rien de moins)… C’est dire si j’ai eu l’air malin…
Plus sérieusement, le sorbet en question, il est vraiment léger, cher Gilles, ou bien léger parce que frais ? Et aussi, entre nous, est-ce seulement bon ? (Dans les restaurants et les Gasthaus de la Forêt-Noire, il y a toujours un truc écoeurant, au moins, dixit mon père, ce dernier affichant au compteur des jours quelque quinze ans de garnison dans le coin.)
Sinon, la photographie figurant la dame aux joues roses (et aux deux verres blonds) a tour l’air d’un « cliché », c’est le cas de le dire, et pourtant non… En effet, pour déjà m’être rendu dans cette maison d’excellence, reconnaissons que et vos images et vos mots rendent parfaitement l’atmosphère et l’esprit de la maison !
(À l’endroit des derniers récalcitrants – il faut quand même avaler tout ça, hein ? -, signalons que les thermes de Caracalla, sis à Baden-Baden, ne sont vraiment pas très éloignés.)