La Grange Paysanne
« Neuwiller-les-Saverne: la tarte flambée de la Grange Paysanne »
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On connaît Neuwiller-les-Saverne pour ses belles églises, ses maisons Renaissance, ses demeures canoniales autour de la cour du Chapitre. C’était là, jadis, la résidence de l’évêque de Metz qui y fonda un monastère, y fit transférer, dès 826, les reliques de Saint-Adelphe, son prédécesseur. Lieu de pèlerinage, en lisière du pays de Hanau et des Vosges du Nord, le bourg n’a cessé de prospérer devenant, après sa destinée conventuelle, chapitre de chanoines. Au moins jusqu’à la guerre de Trente ans, puis à la Révolution qui vendit les biens religieux aux enchères.
Mais je m’égare. Je voulais vous parler de la gourmandise du lieu. J’ai évoqué ici même le Herrenstein. Mais la toute simple Grange Paysanne mérite un chapitre à part. Les Haller, producteurs de céréales, ont créé une auberge dans trois salles attenantes à leur propriétaire. Jacky vient de céder l’affaire à sa fille et à son gendre. Ce dernier, Frédéric Burger, n’a, certes, pas la rondeur de son beau-père. Mais ce petit gars du bâtiment apprend le métier à sa manière, sourit, explique avec gentillesse, tandis que la gracieuse Anne-Catherine amène les tartes flambées avec dextérité.
Aux programme: des tartes flambées avec leur pâte extra-fine, plus fines me semble-t-il que par le passé, leur joli et judicieux mélange de fromage blanc et de crème fraîche, plus des oignons, des lardons et de l’huile de colza. Il y a les prix petits, les versions moyennes et riquiqui (c’est la carte qui le dit!), les variantes avec gruyère, chèvre ou munster, mais aussi celle aux champignons (un peu fade toutefois), plus les déclinaisons sucrées, dont une gourmande au chocolat et banane. On ajoute le vin de la cave de Cleebourg et la jolie, méconnue (et légère) bière blonde Ossmond, distribuée par les entrepôts Osswald à Tieffenbach (03 88 01 50 65), côté Alsace Bossue. Bref, c’est simple comme bonjour, sympathique, amical, complice. Et Jacky, qui ne se résigne pas à la retraite, est toujours là, à l’accueil et à l’au-revoir.
Troesch devait être aussi malpoli sur place que dans son commentaire pour être accueilli aussi mal. « si nous avons une table ou deux qui réclame ce n’est pas grave. » se traduit surement par « si nous avons un beauf malpoli ou deux en moins ce n’est pas grave. »
Les tartes flambées sont parmi les meilleures que j’ai jamais gouté. La bière mérite à elle seule le détour. Bref, une expérience plaisante, autant coté gustatif que coté porte monnaie.
Tarte flambée très peu garnie en lardons,très grasse ..
Nous avons commandé une demie bouteille de vin .la bouteille nous a été servie avec une étiquette scotchée .explication quand la bouteille est stockée longtemps en cave l’étiquette se décolle …,,
Quand nous avons fait part de notre mécontentement… Réponse : si nous avons une table ou deux qui réclame ce n’est pas grave.
Je ne vous parle pas des toilettes…..
la tarte est encore meilleure que vous le dites.
la bière mérite d’ être mieux connue