Le Bistrot

On le suit depuis un moment Maxime Sieyes. Cet Auvergnat de Clermont-Ferrand, avait travaillé à la Signoria à Calvi, avant de rallier Chambéry via Jean-Michel Bouvier à l’Essentiel, sans omettre de pratiquer l’art de pâtisserie et du chocolat chez Belin à Albi. Il a fait d’un bistrot néo-Art nouveau au cœur du centre un QG du bon rapport qualité/prix. Les menus ont belle mine. Celui de midi offrait, le jour de notre passage, pour 15 €, caviar d’aubergine avec sa crème aux herbes, filé de féra meunière ou encore pavé de rumsteak avec sa mousseline de pommes de terre avant le crumble aux pommes.

Les deux salles sont sympathiques, la première avec son coin comptoir, la seconde avec son look bouchon/brasserie.  Dans tous les cas, on se régale. Œuf coque sauce hollandaise et betteraves en salade, féra en escabèche et gelée de crevettes, cabillaud en croûte de pain et crème au safran de Savoie plus risotto à l’ail des ours ou encore travers de porc caramélisés aux épices et crème de boudin noir  sont joliment vus. Christelle accueille avec aise. Le sablé breton vanille et fraise avec son parfait chocolat blanc est une pure gourmandise et, côté vins, le gamay de Chautagne de Perrier à 19 € passe tout seul sans hausser le niveau de la note.