Grand Hotel Reylof
« Gand: une nuit au Reylof »
C’est le dernier quatre étoiles de Gand la belle: une réalisation moderne, qui joue les haltes intemporelles sous la façade XVIIIe d’une demeure blanche et aristo. L’ex propriété du baron Olivier de Reylof (1684-1742), fils de riche marchand et amateur d’art éclairé, qui fut affectée à diverses fonctions (une compagnie d’assurance) avant de rester vide durant dix ans et d’être classée monument historique en 1990. Elle a été drastiquement mais assez subtilement rénovée par la chaîne néerlandaise Sandton.
Elle offre aujourd’hui, à deux pas du centre de Gand, de l’église St Bavon, où fut baptisé Charles Quint natif de la ville, du Beffroi, et des magiques quais du Graslei et du Kornlei, le visage d’une demeure grand siècle revue moderne mais sans tapage, avec son bar en verre, ses salons chaleureux, ses salles de réunion dédiées à des écrivains belges, dont Maurice Maeterlinck, prix Nobel de littérature 1911 – qui résida ici même -, ses 158 chambres et suites à tous les prix. Elles sont généralement vastes, jouent le style british, avec leurs rayures rouges, leurs tons gris ou taupes, leur beau parquet, leurs salles de bain fonctionnelles en marbre avec leur douche à l’italienne.
Et ce luxe est abordable, au gré d’un forfait week-end, qui démarre à 119 €. On ne manquera pas de faire halte au restaurant Lof (« compliment » en flamand), où le chef Michiel Slot joue les asperges sous toutes ses formes et une cuisine contemporaine qui n’oublie pas ses racines belges.