L'Auberge Éric Maio
« Montauroux: Maio et son credo »
Un article plus récent sur le même sujet est disponible sur notre site, vous pouvez le retrouver en cliquant ici
Alain Angenost, notre correspondant de la côte, a revisité l’auberge d’Eric Maio à Montauroux. Suivons-le…
Chef bouillonnant à la bonhomie communicante, couronné d’une étoile, Éric Maio a travaillé dur pour en arriver là. Il sait bien que rien n’est jamais totalement établi, lui qui a acquis cette auberge en 1996, grâce à la confiance de ses anciens propriétaires, après être passé par Jo et Philippe Rostang à la célèbre, mais défunte Bonne Auberge d’Antibes, Marc Veyrat et Bruno à Lorgues.
Son credo, c’est une cuisine « juste et parfaite », toujours à l’affut d’une nouvelle alchimie, où le passé et le présent, les couleurs les goûts et les formes, se marient avec bonheur, orchestrée avec brio par le service en salle de Nathalie et Johny. Les champignons et leur reine, la truffe, dans toutes ses variétés, ont élu domicile depuis longtemps sur ses menus. En ce début de printemps, l’asperge les y a rejoints, dans une délicieuse tarte avec morille, foie gras poêlé, herbes et filet d’huile d’olive parfumée à la truffe.
La raviole aux senteurs des sous-bois et sa langoustine rôtie accompagnée de morilles, le chevreau de lait en plusieurs versions, l’excellent pigeon en croute, farci de blette, truffe et foie gras, le conséquent plateau de fromages, les premières fraises des bois, mettent en avant le choix des producteurs locaux et des produits authentiques. Car Éric Maio est fidèle à ses racines, à sa région d’adoption, à son village et à ses amitiés, ce sont les valeurs que ses parents lui ont apprises.
Il entretient avec soins, son petit potager qui lui donne des courgettes, des haricots, tomates et autres légumes, de toute beauté qui rayonneront dans les assiettes. Dans sa maison à la salle voutée, on respire la Provence et de ses grandes baies vitrées, assis à sa terrasse ombragée d’oliviers, tilleuls et acacias fétiches, caressé par le soleil et la brise, au milieu de la verdure, on a envie d’arrêter le temps.
Excellent prix très raisonnables accueil et service parfaits nous avons déjeuné aujourd’hui et nous sommes très
satisfaits J RSOIS
nous avions adoré ce restaurant en juillet 2011.
Donc retour enthousiaste cette année vite refroidi par le fameux pigeon non pas rosé mais « bleu mais surtout le dessert (celui de la photo ci-dessus seul choix du grand menu àn80/100euros….) totalement insipide :fraises sans gout, pate molle,…totalement indigne d’ un restaurant étoilé!!! Pour faire passer ce pensum on vous sert un granité
à la menthe « pur Ricles » d’ une force insupportable!!
Est ce que M. Maio s’ interesse encore à ce qu’ il sert???
C’ est bien triste
A. Rouyres