Axuria
« Axuria (Paris 15e): le bon coût basque »
Olivier Amestoy, basque de St Jean Pied de Port, qui a travaillé à Londres et en Australie, après avoir été formé chez Jenny Jacquet et aux Anges, au temps de François Benoist, vient d’ouvrir sa première affaire, dédiée au pays de ses racines. Le cadre, signé Mounia, dans les tons bleus et beiges, ne manque pas de gaité, le service a le sourire, les formules sont bienvenues, jouent les bons coûts.
La carte flirte avec l’air du temps, sans omettre la tradition. Coeur de scarole braisée et farcie aux huîtres fines de claires de Marennes Oléron, cuit en cocotte et laqué, velouté de poireaux, jolie rissolée d’encornets avec piperade basquaise parfumée à l’huile de sarriette et riz safrané comme un pilaf font des entrées de caractère.
Il y a encore le bar rôti en croûte de filo façon papillote, sa mousseline de pommes de terre à l’huile d’olive de Messinias ou le pavé de cabillaud au demi fenouil confit et héliantis façon grecque: bref, autant de choses fraises et légères qui passent comme une lettre à la poste.
On ajoute le rouge Clarendelle lointainement inspiré de Haut Brion et signé Clarence Dillon (à 32 €), comme l’omelette norvégienne aux fraises flambée au Grand Marnier. Bref, une maison gaie, jeune, qui donne envie d’avoir son rond de serviette.
Excellente étape avec accueil très courtois tout en restant discret.
Plats raffinés et très goûteux.
Vins agréables tout en restant simples.
Un très gentil geste pour les 30 ans de notre fille.
Merci pour ce très bon moment.
P.E
Je suis allé deux fois passer un bon moment dans çe délicieux restaurant.
La maison est sympathique, on est bien accueilli.
La cuisine est inventive sans être gadget.
Les vins sont excellents, et on peux trouver à se faire plaisir sans dépenser une fortune, quand bien même un bon vin reste quand même cher.
Mais un Faugere de chez Alquier pour un peu plus de 30€, même si c’est déjà une certaine somme, on n’est pas volé et le plaisir est au rendez vous.
Bien sur nous y retournerons, en laisser passer un peu le temps, histoire de redécouvrir une autre fois sans se lasser.