Auberge du Vieux Château
« Grasse/Cabris: un amour d’auberge »
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Alain Angenost, notre infatigable correspondant azuréen, a découvert une auberge adorable tout près de Grasse. Vite, on le suit…
C’est une vieille auberge, à l’ombre d’un vieux château à Cabris, à la vue féerique sur la baie de Cannes. Sa terrasse, au mur de vieilles pierres fleuries, en été, sa cheminée ronronnant dans la salle cosy, en hiver et ses 4 chambres, respirent le romantisme provençal. Anne Loncle, charmante aubergiste, au caractère bien trempé, l’a acquise il y a 10 ans. Sortie de l’école de Lausanne, passée par le Crillon, le Mont d’Arbois et le Maquis à Porticcio, elle se destinait à une carrière commerciale dans la grande hôtellerie. Une escapade sur la côte lui fait découvrir cette vieille auberge pour laquelle elle eut le coup de foudre. Petit à petit, elle lui a redonné vie et renommée.
En cuisine, officie la jeune Émilie Guetet. Cette Vendéenne de 26 ans a découvert sa vocation auprès sa mère cuisinière dans un couvent, fait son apprentissage dans un routier, avant de se perfectionner lors de ses passages chez Jacques Chibois et Marc Meneau. Sa cuisine lui fait travailler avec aisance aussi bien la viande, le poisson que les légumes, dosant délicatement la cardamome, l’anis étoilé et les épices.
En salle et en terrasse, c’est le domaine de Cyril Martin, la gentillesse faite maitre d’hôtel. Il en est le chef d’orchestre, vantant sans esbroufe, les asperges vertes provençales, l’effeuillé de cabillaud, le retour de pêche, l’agneau aux 2 cuissons, le demi-pigeonneau aux petits pois les desserts variés et la carte des vins. A l’Auberge du Vieux Château, il y a comme de la jeunesse dans l’air et dans l’assiette.
Y sommes-nous allés un mauvais jour ?
En tous cas, à Cabris, nous préférons La Chèvre d’Or ou Le Petit Prince.
Voilà ce que j’écrivais dans Tripadvisor en janvier 2012 :
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D’accord pour le cadre et l’accueil. On a pas à faire à des stagiaires. Pour ce qui est de la cuisine (inventive parait-il), grosse déception. Entre la présentation et le plaisir du goût, nous n’hésitons pas. Peut-être aurions-nous du choisir la carte au lieu du menu ?
Vermicelles de calamar très joliment présentés mais insipides (même la sauce à la tomate n’avait pas de goût). Agneau à la plancha et sa purée aux olives. Bien pour la purée encore que la variété de pomme de terre n’était sans doute pas idéale (un peu collante). L’agneau quant à lui nous a semblé plus tenir du mouton. Pour le dessert, le pain perdu de pain d’épices aux pommes caramélisées servi sur ardoise (je déteste le crissement des mets servis sur ardoise !) manquait de moelleux par manque d’appareil (essayez celui du Fossé Saint-Ange à Richelieu (37) si vous en avez l’occasion).
gentillesse et sourire devant les clients mais avec les employés et autres …
En effet très bel établissement.