Bakkus
« Bakkus (Paris 6e): c’est Gilles Ajuelos ! »
Gilles Ajuelos au Bakkus © GP
Comme il y a quelques fautes d’orthographes sur sa carte des vins (sur Ipad, donc ça se corrige aisément) – avec Henri Pellé à Morogues, devenu Pelé, comme le footballeur, ou Peter Fischer de Revelette, devenu Fisher, on n’en voudra pas à Gilles Ajuelos de mal orthographier volontairement le dieu du vin. Bacchus ou Bakkus – qu’importe! Le lieu, en tout cas, fait l’événement et le nom se retient aisément.
Burrata et tomates © GP
L’ex- maestro de la Bastide Odéon, formé jadis chez Maximin au Négresco et Rostang à Paris, qui possède, tout à côté la Marlotte, a imaginé un lieu drôle, vivant, bon, savoureux même, sur le thème du produit, avec des plats bruts, mais délicieux, des vins au verre à tous les prix (on pourra tout de même le tacler en glissant que ne proposer que des vins au verre et non en flacons fait forcément hausser le niveau de l’addition).
Saumon fumé facon hareng © GP
La cadre a de la gaîté, avec ses pierres apparentes, ses tons gris, ses chaises hautes, évoquant un tantinet Mon Vieil Ami dans l’Ile St Louis – bonne référence! Tout ce qui est proposé ici mérite l’attention, le détour et la dégustation. Et ce, dès les tous premiers jours d’ouverture. Quelques exemples, en guise d’entrées fraîches et délicates : la jolie burrata aux tomates fraîches, le crabe à l’avocat, les asperges à l’oeuf glacé et à la ventrèche, le risotto noir à l’encre de seiche et à la poutargue. Le saumon fumé mariné façon hareng avec son oignon rouge et ses pommes chaudes est un modèle du genre.
Risotto noir à la poutargue © GP
Maigre à la puree de pois chiches © GP
Cabillaud au cresson © GP
Les plats, comme le cabillaud au cresson, le maigre à la purée de pois chiches, la belle côte de cochon Ibaiona, avec ses pommes écrasées à la fourchette, la superbe marmite de tripes à la madrilène, aux cocos, tomates et chorizo ou le jolie faux filet « nature » de Hugo Desnoyers sont toutes très séductrices.
Tripes a la madrilene © GP
Ananas, verveine et sorbet fromage blanc © GP
Pomme, rhubarbe, crème epaisse © GP
Ajoutons des vins bien vus (pinot noir d’Ostertag, joli rouge ibère du Priorat) et des desserts gourmands et très « grand mère » revue au goût du jour: pomme/rhubarbe et crème épaisse, ananas, verveine, sorbet fromage blanc. Bref, du bon, du très bon, du savoureux, à goûter, très vite, dans la gaîté.
La façade © GP
Un delicieux moment ! Des plats simples mais tres bien travaillés, des vins sortant des sentiers battus, une ambiance agreable et conviviale dans un quartier epatant. Fan de la Marlotte et de la Bastide voila une nouvelle reussite de l’ami Gilles ! J’y retourne les yeux fermes et dans pas longtemps !
C’est la première fois que j’y vais pour dîner et tout comme Sustain, nous avions demandé une carafe d’eau mais on nous a ramené une bouteille d’eau plate facturée sous pretexte qu’elle soit filtrée.
Etrangement la première fois que j’y suis allée pour déjeuner, on nous a amené la même bouteille d’eau plate et une bouteille d’eau gazeuse qui n’ont pas été facturées.
Dans l’ensemble, j’ai été déçue par les plats. On a dû se partager à deux un mini bol de frites et de haricots vert.
Une cuisine trop simple, un service suffisant, un très mauvais rapport qualité prix (120 euros par personnes pour un diner au global très moyen), des bouteilles servies trop froides… Bref je déconseille vivement.
nous avons apprécié les plats (de poisson), raffinés, les desserts moins; le vin nous a paru hors de prix (ce n’est pas moi qui l’ai choisi, mais la bouteille était à 70€ pour un vin de loire.
nous avions demandé une carafe d’eau mais avons eu une bouteille d’eau plate facturée…
l’ambiance très bruyante était peu propice aux discussions
Gilles un excellent cuisinier inventif mais avec de grandes connaissance des bons produits, bravo!
Je viens de découvrir ce nouveau restaurant et de reconnaitre son chef, Gilles Ajuelos, de la Bastide Odéon dont j’étais une très bonne cliente : la formule et le décor ont changé, temps et mode obligent, mais le culte du produit frais et de qualité, à déguster de manière décontractée, qui se répand est, également, bien agréable … J’ai retrouvé un superbe risotto, à la poutargue cette fois-ci, original et goûteux, mais les risottos d’antan aux chipirons et aux coquilles Saint Jacques étaient déjà un must du risotto ! La volaille aux morilles était parfaite, et la poire à la menthe, d’un vert quasi fluorescent, était amusante et rafraichissante. Les vins sont très recherchés, et la formule au verre exclusivement (semble-t’il) permet d’en goûter et d’en découvrir plusieurs. On n’en sort pas oenologue pour autant mais l’expérience est interessante.
C’est vraiment un très agréable restaurant qui donne envie d’y retourner, ne serait-ce que pour suivre les arrivages, comme le porc de je ne sais où décrit d’une façon si appétissante qu’on a envie de revenir le goûter ….
Bravo.