Hua's
« Hua’s: l’adieu à Pékin! »
La façade du Hua’s © GP
On quitte déjà la ville, épuisé par tant de visites et tant de couleurs. Pêle mêle, on a admiré le Temple du Ciel et la Cité Interdite, le Sac du Palais d’Eté et le Musée de Chine, pris un cours de cuisine, filé au(x) marché(s), pris le temps de la pause, dans les hutongs, ces ruelles anciennes si authentiques jadis, devenues ces temps ci très touristiques. Pékin bouge, ruse, change. Pour lui dire adieu, on fait un dernier repas, copieux, plantureux même et pourtant léger, au Hua’s, avec sa façade kitsch, ses grandes salles bondées, sa carte attrape tout, récitant les traditions de toute la Chine.
Au menu: les langoustines sautées au brocoli, la perche à la vapeur, le cristal de foie d’oie en gelée, le porc sauté au concombre et aux noix, le cou de canard ou l’agneau au cumin, les beignets de farine à la vapeur qu’on farcit de légumes en chop suey, les jolis travers de porc caramélisés avec sa sauce brune et aigre douce, les aubergines sauce abalone, les raviolis du Nord en pâte de blé, le riz frit de Ya Zhou, le tofou sauce aux huîtres, le filet de boeuf émincé et grillé, les crevettes au céleri à la moutarde. Et j’en oublie.
On fait ici dans l’abondance, sans balancer dans la lourdeur. Et c’est déjà comme un avant goût du prochain voyage.
La salle © GP
