Le Fouquet's
« Fouquet’s (8e): ça c’est Paris! »
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La façade du Fouquet’s © GP
Rien de plus parisien que la terrasse du Fouquet’s en été, au coeur des Champs Elysées. Il y a le service amical et complice, les conseils vineux d’Antonio Castro (34 ans de maison), le parterre chic, le bruit de l’avenue George V comme un ronronnement familier et les plats rassurants de Jean-Yves Leuranguer. Ce MOF, jadis formé chez Christian Willer au Martinez à Cannes, joue là une partition sûre.
La terrasse © GP
La salade César, le merlan Colbert, le tartare Benabar, le saumon de Norvège avec ses blinis voilà du sûr, de l’éprouvé. On ajoute les ravioles de homard Jean Todt, le pressé de foie gras Jean-Loup Dabadie, la grande assiette José Artur (caviar et oeufs de saumon) dédiés aux amis de la maison. J’allais oublier le risotto Robert Hossein. Bref, on fait ici, très vite, partie du club.
Salade César de homard © GP
Il y a même des « mets forme », signés avec la diététicienne gourmande Paule Neyrat, les crevettes grises marinées au gingembre avec leur cocotte de quinori aux légumes craquants (270 cal.) ou le dos de saumon bio snacké avec ses haricots verts (frais, faut-il le préciser?) et ses pousses d’épinard (325 cal.). Pour les gourmands invétérés, dont je suis: le palet des Césars au chocolat feuilleté. Sur la carte des vins, parfaite pour se ruiner, une demie beaune clos de Mouches de Drouhin joue les nectars framboisés. Mais on peut se contenter d’une coupe de Pommery rosé, parfaite pour un soir d’été.
Bref, c’est Paris et on adore, en se disant que la demeure, créée en 1899, fait partie du patrimoine.
