La Table d'Aki
« La Table d’Aki (7e): loin de la foule déchaînée… »
Aki chez lui © GP
De la maîtrise et du maintien, de la rigueur et de la sensibilité, de la fraîcheur et de la netteté: il y a tout cela chez Akihiro Horikoshi, qui signe sa carte des vins en indiquant « cuisinier japonais ». Cet ancien de l’Ambroisie, qui a travaillé vingt ans chez Bernard Pacaud, a pris la place d’un ancien salon de thé de la discrète rue Vaneau où gitait jadis Julien Green. Pas de fantaisie intempestive, pas de folie. On trouve une carte réduite à midi, des menus plus diserts le soir, des prix sages, des vins justes (comme ce château Haut Marchand Montagne St Emilion, si joliment fruité, avec sa belle tenue en bouche, tarifé 29 €, frais, gourmand, vif, sans aspérité). Bref, ni esbroufe, ni emphase, mais un ton de vérité.
Cabillaud au beurre blanc et chou rouge © GP
Rillettes de poissons © GP
Au déjeuner de ce jour: rillettes de poissons blancs, joliment relevé d’un brin d’huile d’olive et de moutarde à l’ancienne, cabillaud au beurre blanc aux choux rouges acidulés, joue de boeuf braisé, longuement cuite au vin rouge et si fondante avec sa purée de céleri, enfin tarte aux pommes (pâte extra fine, pommes juteuses et confites) dont il ne restait qu’une part pour deux. Mais une demie part si légère, si savoureuse et si gourmande qu’elle faisait un dessert quasi digeste.
Joue de boeuf au vin rouge © GP
1/2 tarte aux pommes © GP
Aki, qui connaît la musique, la joue bourgeoise et en solo. Il est l’homme orchestre de sa demeure sans fioriture, avec ses tables simples, nappées de blanc. Il travaille en cuisine ouverte, répond au téléphone, prend les commandes, sert tout seul, s’active en cave à dénicher la bouteille demandée (et pas toujours présente – le château le Bourdieu à 17 € était déjà épuisé), rédige les additions à la main. Question: tiendra-t-il face au succès? On le lui souhaite. Ce solitaire est un coeur pur.
Aki au travail © GP
La Table d’Aki, c’est de la cuisine d’inspiration française, délicate, subtile, raffinée (ça c’est le côté japonais). C’est un restaurant fait pour les gourmets, pas pour les gros mangeurs. J’y ai déjeuné trois fois ces derniers mois, et à chaque fois j’ai été ravi. La carte est minimaliste : une entrée, deux plats au choix, un dessert. C’est un choix de puriste, qui rapporte du marché uniquement le meilleur, et vous l’offre à table, sans compromission. Cela ne plaira pas à tout le monde. pour ma part, j’en redemande ! (9 décembre 2015 : Aki n’est plus seul, une fille s’occupe du téléphone et du service).
@Isaparis – vous ne parvenez pas à vous l’avouer, mais oui…vous etes de gros mangeurs. Pourquoi aller dans un resto de gastronomie fine contemporaine lorsqu’on a besoin de grosses portions? Je regrette mais 90% des restos de ce genre…servent des portions de cet accabit!!!
Expérience plus que mitigée. Dîner a deux ce soir chez la table d’aki. Très beaux produits, cuissons et assaisonnements plus que maîtrisés, plats intéressants (a part le bar avec l’endive caramélisé qui était quelconque) en revanche quelle déception. Nous sommes des petits mangeurs et au retour a la maison (1h45 après le début du repas) je suis obligée de me faire a manger!!!!!!!! Quelle frustration!!!! J’ai FAIM!!!!!!! Très peu a manger: 1 langoustine, 1 St Jacques coupés en 3, un minuscule bout de sole avec 4 haricots vert, 1 mini biuhnik de bat avec une micro endive et un dessert… De qui se moque t’on a 62 euros le menu dans une salle où il fait très froid et où on est collé a son voisin… Quelque chose me dépasse! Les assaisonnements et cuissons sont incroyables mais il n’y a vraiment rien a manger… Dommage… Je suis juste frustrée!!!!
Cuissons des poissons et St Jacques remarquables. Travail sur les légumes (poireaux, purée topinambours…) irréprochable. Dessert impeccable (dacquoise pistache)
Un regret : des portions qui manquent un peu de générosité. Dommage…
Fascinée par la cuisine japonaise, j’ai bien l’intention d’aller déjeuner chez Aki. Les photos donnent envie. Au Japon les restaurants de taille réduite sont fréquents, cela permet de servir des plats soignés, gouteux, et esthétiques.De se concentrer sur l’essentiel: le beau et le bon, l’accueil. J’espère qu’il tiendra surtout face aux critiques parisiennes…
@Fourty – Saquana, Sola Vs Aki. Decidemment, vous excellez dans l’art de comparer poires et haricots. Aussi: pourquoi choisir d’aller chez Aki, une table classique, lorsque Sola et Saquana est plutot votre genre?? C’est un peu comme preferrer la Lamborgini et se plaindre que la Jaguar 1937 2.5 litre Saloon n’est pas ce que vous cherchiez…
TOP ! produits de qualité, cuisinés avec finesse ! service attentif et discret ! une belle table qui mérite d’être connue !
J’y ai dîné hier soir et, franchement, j’ai trouvé ce restaurant excellent. Le chef est aux manettes, tout seul avec une personne en salle. 16 couverts. Menu à 60 € parfait!
Mille excuses, mais voilà la chose que je redoutais tant dans ma vie: sortir d’un restaurant en ayant faim !
Le gros menu a 58 euros sans viande, des poissons nobles (St Pierre et Turbo) trop cuits et avec les mêmes epices, une dacquoise aux framboises tristounette et une carte des vins certes très abordable pour le quarier, mais plus que classique. On y ajoute cette lumière digne d’un hopital, qui soulignera la saleté des assiettes, la promiscuité des tables et les couverts en inox, moi je vous dis « Tout doux Paris! ». 30 euros de plus et on trouve SaQuaNa a Honfleur et Sola à Paris.
Très bien, la bonne nouvelle est qu’il n’est plus seul donc il peut se consacrer pleinement à son art!
Belle adresse.
j’espere que e restaurateur va reussir car il n’a pas choisi la facilité .
ganbalimasu !!!
Une seule entrée, un seul plat principal et un seul dessert au « menu » du jour. C’était au déjeuner et le quartier des ministères ne tourne pas à plein régime en ce moment, mais c’est un peu court tout de même.
j’ai essayé de travailler tout seul, pas facile et au moindre pépin, c’est la catastophe….. mais bon courage , déja un logiciel de caisse lui facilitera la vie!!!