Le Domaine de Lonvilliers

Christophe Leroy au pavillon bleu © GP

On a connu le petit roi de Ramatuelle et de St Tropez, celui d’Avoriaz et de Marrakech, voilà celui des Antilles, en attendant celui de Fez. Christophe Leroy, ce Normand du Cotentin, entreprenant et voyageur, formé jadis chez Ducasse, Senderens, Maximin, passé maître dans l’art des « nuits blanches » de la côte et devenu « the » traiteur des parages tropéziens, bouge, agace, charme, séduit.

La plage © GP

Il a repris, assez courageusement se dit-on, le magnifique Domaine de Lonvilliers qui avait perdu de sa superbe – et son étiquette Méridien, mais qui a conservé sa belle architecture néo-coloniale, son vaste domaine avec jardins, ses espaces de plage avec bungalows. Il est en train d’en faire un lieu affable, au luxe mesuré.

Le domaine © GP

Il y a l’environnement enchanteur de l’Anse Marcel, sa plage de sable blond, la protection, sur les hauteurs, des pics de Bell Point et de la Baie des Froussards. Bref, un air de paradis aux Antilles face à la mer Caraïbe avec son service jeune et souriant, ses chambres et suites colorées, le tout sous la houlette de ce vieux briscard de Michel Lebrun qu’on connut jadis en directeur aguerri au Sofitel de Cannes.

Bar Bungalow © GP

Le lieu possède le charme des îles, avec ses hauts bâtiments colorés en rose et jaune qui abritent quelques 145 chambres. Plus les deux tables à demeure, le Leroy’s Kfé et la Table du Marché, le bar en bungalow qui délivre les punchs Planteur ou l’eau pétillante des Abatilles donnent le ton vif au lieu. Voilà un petit paradis pour les vacances, idéal pour oublier le monde en mouvement. La gourmandise est en plus.

Entrée du domaine © GP