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Umia

« Tain l’Hermitage: le goût franco-nippon dans les vignes »

Article du 12 mars 2012

Frédéric et Mika Bau avec leur équipe © Maurice Rougemont

C’est une histoire de bouche et d’amour en pays drômois. Frédéric Bau, qui dirige la création – après l’école de formation – chez Valrhona, et son épouse Rika, autodidacte en cuisine fervente et passionnée, animent avec cœur cette demeure gourmande sise au cœur des vignes. Le cadre est moderne, l’inspiration franco-nippone assumée avec force, la petite formule de midi est bienvenue.

Plats chez Umia © Maurice Rougemont

On ne trouve que du bien à dire du fin teryaki de saumon,du risotto noir avec son nectar de poivron et seiche grillée, de son tataki de saint jacques et saumon, de ses jolies huîtres farcies comme de l’exquis canard façon laqué, croustillant et confit, avec son roll de confit, son magret rosé, sa sauce miso, ses senteurs anisées.

Mika Bau au travail © Maurice Rougemont

Mika cuisine comme l’oiseau chante, règne sur une équipe jeune et enthousiaste qui a pour mission de laisser au produit de qualité son côté net et frais. Le lieu, lui, possède son charme: celui d’une demeure bourgeoise et vigneronne qui s’est modernisée sans se trahir.

La Maison © Maurice Rougemont

Les desserts (comme l’éclair au cœur de Guanaja, le mi-cuit à l’araguani et le nouveau monde) usent du chocolat Valrhona avec subtilité. Le cadre est  zen, contemporain, la demeure ancienne a gardé le cachet d’avant et les vignes à l’entour forme un écrin chaleureux. Belle carte des vins locaux et menus bien vus, dont une formule du déjeuner comme une occase à saisir.

La salle © Maurice Rougemont

Umia

2 rue de la petite pierrelle
26600 Tain l'Hermitage
Tél. 04 75 09 19 85
Menus : 17,50 (formule, déj.), 37, 42, 53, 69 €
Site: www.umia.fr

A propos de cet article

Publié le 12 mars 2012 par

Umia” : 1 avis

  • HjS

    La réalité d’aujourd’hui mériterait une actualisation.
    Etre autodidacte ne justifie pas l’amateurisme qui ne se gargarise que de mots (à la mode)
    La crise économique (ou le goût de l’argent facile?) n’autorise pas le dérapage des prix (au mini 60 euros)
    et le sentiment pour le client de n’être qu’un touriste à plumer, un pigeon à pigeonner

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Umia