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Le Clocher de Montmartre

« Antoine au Clocher de Montmartre (Paris 18e) »

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Article du 7 février 2012

Notre avocat gourmet, Didier Chambeau, qui est montmartrois, a redécouvert pour nous le Clocher de son village, revu par Antoine Heerah.

Le Clocher de Montmartre © Didier Chambeau

Le Clocher de Montmartre © Didier Chambeau

Ayant relevé avec brio deux monuments gourmands en péril, le Moulin la Galette, puis le Beauvilliers devenu le Chamarré Montmartre, Antoine Heerah a grimpé de quelques dizaines de mètres pour  donner un tour neuf à ce clocher à portée de vue du Sacré Cœur, entre le haut Lamarck et une vue imprenable sur les toits de Paris-Est. Murs gris noirs encadrant une toile de Jouy noir et blanc, lampes-ampoules montées sur des ailes d’ange, sol damé en noir et blanc, chaises dépareillées de collection par deux ou quatre apportant la couleur, tout ceci ayant une allure nettement vintage, tables noires avec pied en plexi histoire de laisser flotter le plateau, voilà un décor parisien joliment léché !

Bâtonnets et tempura de légumes crus © Didier Chambeau

Bâtonnets et tempura de légumes crus © Didier Chambeau

Tarte au crabe © Didier Chambeau

Tarte au crabe © Didier Chambeau

Bâtonnets et tempuras de légumes crus et cuits de chez Annie Bertin, sauces cantal, cressonnière, tapenade, c’est une idée de chef à prix doux. Tartes au crabe ou betterave ricotta, on ne regrettera pas la commande ! Club-sandwich végétarien (légumes, œuf, tomate) ou classique (volaille, bacon, œuf et tomate) permettent un en cas de mi-journée sans se ruiner. Foie de veau et reine des reinettes, simple et délicieux, accompagné d’une fameuse pomme purée, rappel d’un souvenir d’enfance aussi savoureux que la madeleine. Pour amateurs et il y en a, les frites maison accompagnant le burger du clocher ou l’entrecôte Angus et son jus de moelle de bœuf valent incontestablement le détour.

Foie de veau © Didier Chambeau

Foie de veau © Didier Chambeau

Excellents desserts du chef pâtissier du Chamarré, à déguster sur place ou à emporter : Paris-Brest, religieuse au cassis, forêt noire et bien d’autres. Tout cela est fort sagement tarifé pour des produits estampillés. Salon de thé à l’heure du five o’clock, déjeuner ou diner à toute heure d’une bricole ou d’un plus, voilà une adresse vraiment « chouette » qui a une âme et qui promet de faire plaisir aux amoureux du quartier, aux parents et à leurs enfants lesquels suivront sans mal avant de devenir fidèles. Un dix de der carillonnant pour Antoine, qui n’a qu’une envie en tête, celle de recommencer la partie.

La salle © Didier Chambeau

La salle © Didier Chambeau

Le Clocher de Montmartre

10, rue Lamarck
Paris 18e
Tél. 01 42 64 90 23
Carte : 27-37 €
Horaires : 12h-23h
Fermeture hebdo. : Ouvert tous les jours
Métro(s) proche(s) : Lamarck - Caulaincourt, Funiculaire de Montmartre
Site: www.auclocherdemontmartre.fr
Brunch dimanche 11h-15h

A propos de cet article

Publié le 7 février 2012 par

Le Clocher de Montmartre” : 1 avis

  • Fieffé Gourmet

    Bonjour M Chambeau, et bonjour à M Pudlowski,

    Les pâtisseries, et non, desserts à l’assiette, sont créées et confectionnées par Adrien PALOMBIT, 21ans, qui fut apprenti, puis commis, et pour finir second du chef Pâtissier du Chamarré Montmartre, Yusuke YOSHIKAI. Ce dernier est aujourd’hui le second de Laurent JEANNIN au Bristol. Evidemment !
    Depuis le 1er décembre, Adrien est le Chef Pâtissier du Clocher de Montmartre, et par manque de place dans ce lieu, crée et réalise ses pâtisseries dans les cuisines du Moulin de la Galette ; qui profite d’ailleurs de la présence de ce jeune chef pour en garder quelques unes pour leur restaurant.
    Ces informations viennent de m’être apportées, hier, par l’ami Eric F, un autre grand palais, et le beau père de ce gamin. Il m’avait caché ces infos, par équité, et pour ne pas m’influencer dans mes dégustations, lors de mes visites dans les restaurants d’Antoine HERRAH.
    Il m’a également appris qu’Adrien a fait sa première année d’apprentissage chez Musso à Fréjus et la seconde à Des Gâteaux et du Pains chez Claire DAMON. Comme vous pouvez le constater, il est passé, comme beaucoup de passionnés, par les deux écoles ; celle en pâtisserie et celle en dessert de restaurant.
    Au demeurant Mlle DAMON, lui aurait dit à la fin de son apprentissage, qu’il n’était pas fait pour ce métier. Il parait qu’aujourd’hui, il l’a remercie de cette remarque qui l’aurait bousculée et confortée dans ses choix. Je l’en remercie aussi.
    Bien à vous !
    F.G

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