La Pizzeria di Rebellato
« La dernière pizzeria dont on cause (Paris 16e) »
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C’est la neuve pizzeria du 16e qui n’est pas avare du genre. Il y a la fameuse Pizzera d’Auteuil des frères Dumant, la Matta rue de l’Annonciation ou encore Genio à deux pas de la Maison de la Radio, dont on vous a récemment parlé. Voilà la Pizzeria di Rebelleto, autrement dit la belle annexe sympa et non dite de Giulio Rebellato, demeure chic, choc, chère, qui fait l’angle, ou peut s’en faut, de l’avenue Victor Hugo, avec sa clientèle bling bling, ses additions massues, ses belles en devanture, ses fumeurs devant la demeure en quasi permanence, les voitures en double file. Bref, j’avais risqué là un mauvais jeu de mot avec « L’Italie, bon chic, mauvais genre ».
Olivier Rebellato, l’héritier maison, a réussi son coup avec cette petite boîte voisine et contigue qui offre tout le contraire d’à côté : des tarifs sages, des plats savoureux, de la modestie, de la qualité sans prétention, des produits bien cuisinés, de la tomate, de la mozzarella de buffle, des gratinages douillets, bref, des choses qui plaisent sans fâcher, ni ruiner, ni brusquer.
Aux commandes du lieu, Luca di Matteo qui veille en (jeune) père protecteur, relayé par le toujours surprenant Patrizio Del Orto, qui a vendu la demeure portant son nom, à l’angle de la rue d’Aumale et de la rue St Georges, au coeur de la Nouvelles Athènes, et joue ici le cuisinier superviseur dans la grande et la petite maison. Bref, on se régale là de « Napoletano », une friture napolitaine de mozzarella, courgettes, pommes de terre, présentée sur du papier journal, une parmigiana, autrement dit de l’aubergine gratinée à la tomate dans sa cassolette, sans omettre la salade de roquette et parmesan ou le carpaccio traditionnel.
Les stars de la maison? Ce sont évidemment les pizzas craquantes, avec pâte fine et garniture riche: comme l’exquise bufalina, avec sa mozzarella de buffle, tomates cerises et basilic, préparée au four, comme la Margherita, la quatre saisons ou la diavola, par un duo rôdé. On passe sur les deux pâtes proposées (cannelloni et lasagnes), les desserts classiques (tiramisu, panna cotta) et on loue, in fine, le chianti classico Rocca di Castagnoli servi au verre qui coule en bouche comme du velours.
Je viens de voir que Patrizio Dell Orto fait maintenant du chef à domicile
http://www.invite1chef.com/fr/chef-a-domicile/paris/patrizio-dell-orto.html
Patrizio Del Orto, l’homme qui faisait un risotto aux langoustines à cent parsecs de la tradition puisque réalisé avec du riz thaï : c’était jadis dans le 9e dans son restaurant éponyme.
perdu!il n était pas au fouquet’s mais tt prés de chloé!!!!