Le Métropole
« Rouen: le « deux Magots » du 76 »
Ici Simone de Beauvoir, alias le Castor, attendait Sartre, qui, prof’ de philosophie à Rouen, donnait ses cours, puis repartait pour Paris par la gare proche. C’était au temps où Jean-Paul se vivait en Antoine Roquentin et rédigeait « la Nausée ». Le lieu n’a guère changé depuis les années 1930/1940. Même si Sébastian Launay, le nouveau propriétaire, l’a dépoussiéré, le conservant soigneusement dans son jus Art déco.
Un sculpteur contemporain y imaginé Sartre et le Castor en buste double, façon « Deux Magots rouennais ». Toutes sortes de boissons douces ou fortes (thés Betjeman and Barton, Suze cassis, cidre Loïc Raison) accompagnent des nourritures d’avant hier ou de notre temps. On grignote, on boit son café du matin, on attend le train, on refait le monde. C’est un lieu comme hier, comme demain.
Juste pour un café et je le regrette amèrement… sale, bruyant. Le patron qui arrive avec une moto (devrais-je dire tondeuse vu le bruit !?) en hurlant, se garant à côté des tables, dans le plus grand mépris des clients, vociférant à tue-tête… Hallucinant !
Catastrophique de A à Z. C’est ce qui résume probablement le mieux l’expérience du jour dans ce restaurant indigne de ce nom. A commencer par un accueil déplorable par la jeune serveuse aussi aimable qu’une porte de prison (pas un seul sourire décroché tout le long du repas). Viennent tout d’abord les premiers loupés : 2 verres au lieu de 4 sur la table, 3 bout de pains qui se battent en duel dans la corbeille alors qu’on est 4! Ensuite arrivent les plats (3 tartares et 1 burger), les steaks tartares (180g mentionnées sur la carte) en pèsent à peine 100g tant ils sont maigrichons dans l’assiette, le tout servis avec 3 pauvres frites qui se battent en duel et une mince feuille de salade, et sans aucun assaisonnement, pas meme ketchup ni moutarde. On a du demandé 2 suppléments de frites (dont un seul est arrivé malgré plusieurs demandes auprès de la serveuse qu’on avait l’air d’emmerder profondément). 20mn plus tard (le plat étant englouti tellement rapidement et l’envie de se barrer tellement pressante), vient l’addition : 70€ et l’envie inévitable de faire quelques commentaires au patron qui dit être en rush et trop pressé pour répondre (alors qu’il y avait à peine la moitié du resto remplie ce midi là). il me demande de repasser à la fin du service, ce que je fait; Je lui reconnais alors (l’unique) mérite de m’écouter lorsque je lui relate ma mauvaise expérience et mes critiques légitimes. Il dit ne pas comprendre car selon lui aucun client ne se plaint. A aucun moment ne propose t-il un dédommagement, un café, un dessert, bref un quelconque geste de restaurateur un minimum censé et soucieux de conserver sa clientèle (j’en profite aussi pour lui montrer les toilettes crasseux à souhait avec ni savon, ni essuie-tout). il me fait remarquer que je peux m’essuyer avec le papier toilette, classe le bonhomme ! :). A peine des excuses (l’autre grand dadet de serveur tout aussi incompétent m’avait également presenté ses excuses en me disant « je peux rien d’autre pour vous »). 70€ pour 4 pauvres plats insipides et avec rien dans l’assiette, le tout avec un accueil déplorable. Plus jamais je ne remettrai les pieds dans cet établissement indigne de ce nom, gerés par des pseudos restaurateurs incapables qui feraient mieux de se reconvertir ailleurs. Futurs clients, un seul conseil : fuyez !!!
Léo a dit … mais a oublié de préciser s’il expose toujours à la Galerie Dominique Rollin à Rouen ?
Bravo pour cet article sur le « Métropole » un des lieux mythique de rencontre de Rouen.
Il aurait intéressant de nommer l’artiste contemporain qui a exécute la sculpture représentant le buste de Simone de Beauvoir et de Jean-Paul Sartre. Ml
Belle pub pour cet artiste dont on ne connait pas le nom ….
Super l article!
Ce serait sympa de faire figurer le nom du sculpeur . Merci d’ avance
Léo